dimanche 8 mars 2009

Séraphine de Senlis

La semaine dernière, l'auto-proclamée académie (?) des César a honoré le film de Martin Provost de plusieurs trophées dont celui du meilleur film français de l'année 2008. Las, ayant manqué ma séance pour un autre film, je suis allé le voir hier samedi. Si Yolande Moreau est, dieux merci, toujours égale à elle même, le film ne propose à aucun moment un regard de cinéaste sur ce destin hors du commun. On aurait dit un téléfilm (de qualité, il est vrai) servant de prétexte à un débat de feu les Dossiers de l'écran (les plus jeunes d'entre vous n'ont qu'à demander à leurs parents). Je me dis donc que Desplechin, dont le sublime "Un conte d'hiver" me bouleversa et me hante encore aujourd'hui, doit être en disgrâce avec les tenants de la fameuse "académie"... Dommage...
Cela dit, le destin de Séraphine Louise, dite Séraphine de Senlis m'a particulièrement ému. J'ai passé la fin de journée à me documenter et à tomber en pâmoison devant ces toiles dont j'ignorai jusqu'à l'existence et dont la luxuriance et la beauté sont à rapprocher de certaines nuits de Van Gogh ou, évidemment, du fameux Douanier Rousseau.
J'ai également appris que l'exposition lui étant consacrée au musée Dina Vierny est prolongée jusqu'à fin mars.
Une révélation majeure (comme dirait l'autre) !









































2 commentaires:

Anonyme a dit…

On est parfaitement d'accord sur le film "Séraphine"

et il me tarde de voir le Depleschin...

slick a dit…

j'ai aimee ce film aussi; si triste et beau au meme temps. je viens de voir le film dans un petit theatre un peu pret 22 kilometres nord de san francisco. je suis americaine alors je m'excuse si mon francais n'est pas toute a fait correcte. . . et yolande moreau est fantastique avec ces yeux si bleu et innocente!