allez, une petite douceur...
jeudi 31 janvier 2008
dimanche 27 janvier 2008
jukebox 2008 # 13
mon premier orgasme musical... ça ne me rajeunit certainement pas... c'est le cadet de mes soucis aujourd'hui... je ne me suis jamais remis du déchirement que la voix de Janis provoqua... j'y reviens régulièrement pour estimer l'étendue des dégâts... rien à faire, les dégâts sont irréversibles...
Janis Joplin, "Summertime"
pépitoscope : 26 janvier 2008
ODE : MY 24TH YEAR
Now I have become a man
and know no more then mankind can
and groan with nature's every groan,
transcending child's blind skeleton
and all childish divinity,
while loomed in consanguinity
the weaving of the shround goes on.
No two things alike ; and yet
first memory dies, then I forget
one carnal thought that made thought grim :
but that has sunk below time's rim
and wonder ageing into woe
later dayes more fatal show :
Times gets thicker, light gets dim.
And I a second Time am blind,
all starlight dimmed out of the mind
that was first candle to the morn,
and candelabra turned to thorn.
All is dream till morn has rayed
the Rose of night back into shade,
Messiah firmament reborn.
Now I cannot go be wild
or harken back to shape of child
chrystal born into the aire
circled by the harte and bear
and agelesse in a green arcade,
for he is down in Granite laid,
or standing on a Granite stair.
No return, where thought's completed ;
let that ghost's last gaze go cheated :
I may waste my days no more
pining in spiritual warre.
Where am I in wilderness ?
What creature bore my bones to this ?
Here is no Eden : this is my store.
1950-1951, unfinished
Allen Ginsberg
ps : Pharoah Sanders au New Morning.
Now I have become a man
and know no more then mankind can
and groan with nature's every groan,
transcending child's blind skeleton
and all childish divinity,
while loomed in consanguinity
the weaving of the shround goes on.
No two things alike ; and yetfirst memory dies, then I forget
one carnal thought that made thought grim :
but that has sunk below time's rim
and wonder ageing into woe
later dayes more fatal show :
Times gets thicker, light gets dim.
And I a second Time am blind,
all starlight dimmed out of the mind
that was first candle to the morn,
and candelabra turned to thorn.
All is dream till morn has rayed
the Rose of night back into shade,
Messiah firmament reborn.
Now I cannot go be wildor harken back to shape of child
chrystal born into the aire
circled by the harte and bear
and agelesse in a green arcade,
for he is down in Granite laid,
or standing on a Granite stair.
No return, where thought's completed ;
let that ghost's last gaze go cheated :
I may waste my days no more
pining in spiritual warre.
Where am I in wilderness ?
What creature bore my bones to this ?
Here is no Eden : this is my store.
1950-1951, unfinished
Allen Ginsberg
ps : Pharoah Sanders au New Morning.
samedi 26 janvier 2008
bertold brecht ist der könig !!!
aller voir du Brecht (pas le "Puntila" d'Omar Porras, c'est de la merde !!!), réveillez votre intelligence, les textes sont sublimes, les émotions sont inoubliables, la conscience en est réveillée.... Brecht, hein... pas ce talentueux traître que Kurt Weill.... oublions le malentendu, entrons dans l'intégrisme, dans l'iconographie... j'affirme haut et fort que je suis marxiste, que je suis de gauche (puisqu'il semble qu'il y a des marxistes de droite) et il n'y a rien de plus beau que la Gauche sur scène... je n'ai pas même les mots pour exprimer cette confession de foi.. oui, je suis un communiste sans carte ! oui, je suis un anarchiste sans conviction ! oui, je suis un connard sans proposition ! être de gauche, ce n'est pas être comptable de la société (comme certains voudraient, avec complaisance, l'affirmer), être de gauche, c'est un faisceau de valeurs, un regard très complexe sur le monde... un regard de beaucoup perdent avec l'adolescence, avec le premier virement salarial... être de gauche, c'est l'absence totale de cynisme... d'où ma fidélité à Brecht qui, au delà de la difficulté du texte, nous offre une proposition de théâtre dont on n'a plus du tout l'habitude... Brecht, c'est un échange entre le public et les acteurs, un engagement... Brecht est de ceux qui me confortent au quotidien dans ma sarkophobie !
jukebox 2008 # 12
encore un oublié des juke boxes, un naufragé du grand public, un maudit de l'existence... aujourd'hui, on se souvient plus de son fils qui eut la même destinée... mourir jeune... Tim Buckley, "Song to the siren".
jukebox 2008 # 11
allez, un classique que tout le monde connait... pas forcément la magnifique version originale de Janis Ian mais peu importe... "Seventeen" est l'exemple même de la chanson parfaite... sans lendemain ou presque...
vendredi 25 janvier 2008
jeudi 24 janvier 2008
sondheim au ciné # 00
ok... si je voulais être injuste je dirais que le film est nul... il ne l'est pas... il est juste déconcertant pour les quelques illuminés qui connaissent le spectacle original... c'est un peu comme si on montait "Porgy & Bess" en coupant "Summertime"... après tout, comme dirait l'autre, pourquoi pas ?
seulement, c'est plat... peu inspiré, globalement filmé en gros plans, mou du genou quoi...
cependant, la surprise m'est venue de là où je n'attendais rien, les comédiens/chanteurs... ils sont tous d'un excellent niveau (même si la justesse et la fidélité à la partition ne sont qu'un détail...), surtout le jeune Jamie Campbell Bower aux invraisemblables yeux de biche...
à voir... vraiment...
même si...
mais bon...
ce n'est pas tous les jours que l'on peut écouter du Sondheim...
have fun !
pépitoscope : 21 janvier 2007
"i racconti du giugnio"... pippo delbono en performance... une lecture de son livre "récits de juin" 
où tout est dit sur le ton de la confidence... un art de l'autoportrait sidérant... il nous parle de lui sans détour : "séropositif, homosexuel [je l'ignorais] et bouddhiste"... pourtant pas de pathos au rendez vous... un humour féroce plutôt... j'ai du mal à parler de cet artiste... tout comme j'ai du mal à l'applaudir... mal au sens "douleur"... chaque fois que j'assiste à l'un de ses spectacles, mes bras se transforment... ma chair devient du bois... une essence lourde et sèche... à laquelle se mêle le plomb de mes émotions... un poids que je suis incapable de manier aisément... la présence minérale et séminale de Bobo et de Gianluca n'y est certainement pas pour rien... mais surtout toute la douceur inattendue que recèlent ses spectacles... j'arrête... je sens mes mots aussi maladroits que le "grazie" que j'ai adressé à pippo avant de lui serrer la main... ma timidité m'a empêché de lui baiser la main ou l'embrasser comme j'en avais l'intention...vous avez encore quelques chances d'assister à cette expérience lundi 28 au Rond Point... d'autant que son film "Grido" est projeté, gratuitement, avant... sinon, vous pouvez toujours vous rabattre sur le dvd de "Silenzio" en vente dans tous les bons magasins...
mercredi 23 janvier 2008
dimanche 20 janvier 2008
jukebox 2008 # 08
une intrusion, une figure inhabituelle dans ces colonnes... l'occasion faisant le larron, ces images inespérées d'Alain Z. Kan étant exceptionnelles, je lui ouvre mon espace les bras grands ouverts... une des grandes figures de l'underground français, un punk séminal, un membres des mythiques Gazolines... Alain a disparu un jour de l'été 1990 après avoir pris le métro... Daniel Darc et quelques autres le pleurent toujours... si jamais quelqu'un avait des ses nouvelles...
profitez de l'aubaine de la réédition de l'intégrale de ses disques parue en 2007, ce n'est pas de sitôt qu'on va retrouver une telle fièvre en notre beau pays de France... quand la jeunesse rimait encore avec insolence...
jukebox 2008 # 07
tiens, tiens... ça me dit vaguement quelque chose... c'était l'année dernière... je ne me souviens plus très bien...
samedi 19 janvier 2008
jukebox 2008 # 06
chef d'oeuvre bacharacheste absolu et inégalé... "Close To You" par les Carpenters.
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