Le sujet était courageux en ces temps troublés. L'agencement de l'exposition était épouvantable (ce long couloir surchargé et bondé de la première partie !!!), certaines oeuvres étaient ridicules et indignes d'un grand musée ("ces idiots tous nus" comme dirait l'autre), quelques artistes majeurs traités par dessus la jambe (Nan Goldin perdue sur un coin de mur face à un Balzac de Rodin)... Il se dégageait cependant une certaine ambiance mélancolique de ces confrontations... Evidemment, nous étions à Orsay, l'institution la plus détestable de la muséographie parisienne avec ses vigiles à chaque coin de couloir (j'ai vu un de ces supposés gardiens poursuivre une visiteuse allemande jusque dans les toilettes parce qu'elle avait reçu un appel sur son portable !!!)
Bref, au final, une agréable collection de très belles oeuvres éclaboussée ici et là d'un mauvais goût sans doute assumé...
(...)
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