Il y a beaucoup à dire (en bien) de cette "Chambre 212", le nouveau film de Christophe Honoré. Drôle, tendre, bouleversant parfois, cette parenthèse dans la carrière de son auteur est une bouffée d'oxygène. Les références sont "Deconstructing Harry" et, bien entendu, "Les fraises sauvages". C'est un bonheur de chaque image. De l'émotion palpable de l'ex-couple Mastroianni-Biolay, de la légèreté naturelle de Vincent Lacoste, la gravité inattendue de Camille Cottin (que je n'ai jamais vue aussi émouvante) et la sublime apparition d'une icône personnelle (que je ne divulgâcherai pas) en vieille "Lesbienne en Baie de Somme) qui m'a littéralement fait fondre en larmes, plus une bande son qui n'appartient qu'à Honoré, plus le sous-texte de l'ensemble, tout ça ne fait sans doute pas un "Grand" film mais un film sublime et donc essentiel. Il vous faudra attendre octobre pour vous en faire une idée. Personnellement, plusieurs heures plus tard, j'ai toujours l'impression d'être dans un cocon de douceur terriblement intime. Un grand merci au Louxor (sans doute, le plus beau cinéma de la capitale) pour avoir organisé cette avant-première.
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