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ps : voici ce que j'ai écrit sur le site officiel du festival :
tout a été dit, écrit sur cette "trilogie". tout et son contraire. tout sauf l'essentiel. le vécu. l'expérience invraisemblable qui consiste à plonger en apnée dans l'univers d'un auteur contemporain et vivant avec toutes ses immenses qualités et ses cruelles faiblesses. j'ai traversé la nuit du 11 au 12 juillet avec délectation et douleurs. je m'en souviendrai longtemps avec joie. ce genre de joie que l'on éprouve après un intense acte sexuel. on évacue très vite la trivialité et certains aspects plus ou moins douloureux pour n'en garder que l'essentiel, le plaisir ! la langue de wajdi mouawad est jeune, presque adolescente. pas étonnant que son théâtre tourne autour des racines, de l'identité. c'est l'oeuvre d'un homme encore jeune qui refuse à mépriser ses rêves, ses idéaux. là où nous n'avons que cynisme à opposer à nos défaites, il assume totalement sa naïveté et sa poésie pleine d'étoiles et de couteaux...
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