jeudi 31 décembre 2009
jukebox 2009 # 90
quelle meilleure façon d'achever cette année bien tristoune ? Marie-France fut délicieuse hier soir sur la scène des Trois Baudets...
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dimanche 27 décembre 2009
vive la réclame 2009
Callas et Billie, pouvait on rêver plus belle bande son pour des réclames d'un classicisme revendiqué et débordantes de sensualité...
Joyeux noël, vous autres.
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Joyeux noël, vous autres.
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samedi 19 décembre 2009
jukebox 2009 # 89
En guise d'hommage improbable à la sublime Jennifer Jones qui vient de nous laisser seuls face à la mémoire, "Duel au soleil" du bel Etienne...
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mercredi 16 décembre 2009
dimanche 13 décembre 2009
samedi 12 décembre 2009
jukebox 2009 # 87
hmmmmm... je sens l'amour... the one and only Donna Summer, "I feel love"... du temps où j'allais au Palace...
dimanche 6 décembre 2009
samedi 5 décembre 2009
jukebox 2009 # 86
"Faust", toujours de et par Paul Williams (je crois que j'aime surtout le grain doux-amer de sa voix) du fabuleux "Phantom of the paradise" (le seul film que j'aime vraiment de Brian de Palma).
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jukebox 2009 # 85
Old Fashioned Love Song (1975) - Three Dog Night (une composition d'un de mes plaisirs honteux, Paul Williams)
mardi 1 décembre 2009
avant, après # 28
Joan Didion, l'auteur du splendide essai "L'année de la pensée magique". Certainement ce qu'il m'a été donné de lire de plus émouvant et intelligent sur le travail de deuil. Ce magnifique petit livre vient d'être réédité en poche... A lire afin d'assumer pleinement nos contradictions les plus irrationnelles...
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dimanche 29 novembre 2009
samedi 28 novembre 2009
lundi 23 novembre 2009
jukebox 2009 # 82
Combien j'ai aimé cet homme ! Mort Shuman, mélodiste minutieux et un homme d'une immense culture. Il est terriblement injuste qu'il sombre petit à petit vers l'oubli et l'indifférence générale. J'ai eu la chance de le voir dans les studios d'Europe 1 que je fréquentais à la fin des années 70. Sa "Lampe" est sans doute une de mes chansons favorites.
dimanche 22 novembre 2009
jukebox 2009 # 81
petite perle sixties avec Chantal Goya avant qu'elle ne cède aux trompettes de Bécassine et du tiroir caisse...
samedi 21 novembre 2009
jukebox 2009 # 79
"Apartment", un extrait du tout nouvel album de sa majesté Dame Shirley Bassey. Le titre a été comprosé par mon cher Rufus Wainwright.
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jukebox 2009 # 78
La Miguela, Miguel de Molina, la reine des grandes tapettes d'Espagne broyée par le franquisme... Une figure incontournable de la copla, cette version urbaine du flamenco... Grâce à Almodovar qui a repris ce titre (interprété par une femme) dans un de ses films et Alfredo Arias qui le fait revivre actuellement sur une des scènes du théâtre du Rond Point, cette grande folle devant l'éternel ne sera pas oubliée de si tôt...
dimanche 15 novembre 2009
Demandez le programme...
Parler de Jean Guidoni ? Volontiers. Mais duquel ?
Il m’arrive de voir l’un deux, Jean Jekyll, je crois. Rencontres brèves, souriantes, d’une politesse marquée, et non exemptes d’une certaine distance. Jean Guidoni vous ferait sûrement le même rapport de ces rencontres-là, et du Pierre Jekyll policé qu’il y croise. Dirait-on les compères de l’entreprise sulfureuse que l’on dit ? Plutôt deux amis respectueux et sans histoires.
Parfois, pourtant, ils bronchent. L’un deux, dans une faille de leur rapport étale, a cru percevoir l’autre. Bref moment. Exquise pudeur. Nous faisons semblant de n’avoir rien vu et nous enchaînons.
C’est que nous préparons, dans nos secrets respectifs, des rendez-vous bien plus importants : ceux de nos doubles, Jean Hyde et Pierre Hyde. Et je crois bien que ceux-là seuls nous importent.
J’ai pour ma part, la plus vive admiration pour Jean Hyde. Je dirais : comme tout le monde. C’est un être qui n’apparaît que trop rarement encore, et généralement devant des assemblées réunies en position d’auditoire. Impénétrable public, puissant spirite capable de matérialiser, dès que déclinent les lumières, un personnage inconnu, blanc, noir, coupant, fragile, électrique, déchiré et valeureux, irradiant sa lumière propre, arpentant son espace propre et y installant sa propre mythologie.
Je regarde cette chimère, incrédule. Je reviens vers la loge de Jean et j’y contemple avec attendrissement les lambeaux de sa mue et ses gri-gri dérisoires. Et, en m’aspergeant de son eau-de-cologne, je constate avec fatalisme : c’est donc le même… Je retourne à la lumière décapante du plateau. J’essaie de reconnaître, dans la bouche du boxeur de lune qui s’y déchaîne, les mots que j’ai arrachés à mon propre double. Mais ils ne sont plus les nôtres. Jean Hyde les a fait siens et, vous les assénant en uppercuts, gagne son combat.
Comme j’aimerais faire partager l’étonnement de ce prodige à Pierre Hyde ! Où est-il encore, celui-là ? Jamais là quand il le faut. Et me voilà courant dans les coulisses, cherchant dans chaque trou d’ombre à mon double qui ne peut manquer de s’y dissimuler. Mais seuls les mauvais miroirs des loges désertes me livrent une image détestable : la mienne.
Dans les haut-parleurs, au loin, j’entends la voix de Jean. Une plainte. Un cri. Qui crie ? Lui, bien sûr, et tous les autres qui ne peuvent pas crier et qui, comme le disait Cocteau de Marianne Oswald, crient par sa voix. J’approche du rectangle magique du plateau. Je me force à poser les yeux sur cet événement impitoyable. Je vois Jean, sous un orage de mots, dans une conflagration de sentiments, mais porté par l’ange, vaincre l’hydre de la médiocrité aux griffes et aux becs toujours renaissants.
Alors soudain, au centre du combat de ce diable solitaire, je distingue clairement ce désert intérieur, cette mer intérieure auxquels nos défroques terrestres n’ont pas accès et où, main dans la main, lui et mon double cheminent ou sombrent, les larmes aux yeux, à jamais préservés de votre mépris, de votre indifférence ou de vos bravos.
Pierre Philippe
(c) 1983, "programme de l'olympia"
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samedi 14 novembre 2009
il y a, dimanche 8 novembre
Jean Guidoni filmé dimanche dernier au Théâtre des Abbesses par mes soins avec mon appareil photo. Finalement, je ne m'en sors pas trop mal. La lumière est trop forte mais je trouve que sans aucun pied, le cadre est quand même assez serré.
best of "company"
Je viens d'ailleurs de trouver ce petit "best of" du film de Pennebaker avec des extraits de la plupart des grands airs de "Company". Quel putain de disque tout de même. J'ai la sensation en revoyant ces images que c'est la parfaite incarnation du début des années 70. Comme si ce qui faisait la grandeur de Sondheim était sa prise directe sur son époque. Il n'en reste évidemment plus grand chose aujourd'hui. L'âge du cynisme a remplacé celui du verseau. Je ne suis pas spécialement nostalgique. Ce n'était pas mieux avant, c'était juste avant.
jukebox 2009 # 77
Sans aucun doute, ma chanson favorite (avec "Night waltz") de Stephen Sondheim, "The ladies who lunch". Elaine Stritch en fut la créatrice à Broadway en 1972. En 2000, à 76 ans, elle avait encore la puissance nécessaire pour en venir à bout. Je vous recommande le formidable documentaire de D.A. Pennebaker sur l'enregistrement du disque où donne toutes ses tripes pendant les séances pour des prises qui ne furent pas gardées... Une très grande dame !
jeudi 12 novembre 2009
jukebox 2009 # 76
Amanda Lear telle que je l'aimerai toujours. A 70 ans, elle a toujours la pêche mais la magie n'est plus là, elle n'est plus qu'une vieille dame indigne... Ce qui est tout à son honneur !
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mercredi 11 novembre 2009
jukebox 2009 # 75
Un grand merci à Jean pour cette découverte... Avant Magma, Stella Vander était simplement Stella et chantait de délicieuses naiseries pleines d'ironie :"Pourquoi pas moi ?".
mardi 10 novembre 2009
dimanche 8 novembre 2009
samedi 7 novembre 2009
Les solitaires intempestifs
Nous avons trente ans.
Nous croisons parfois quelques gamins qui nous disent : "de ton temps..."
Nous sommes nés à la fin de la Guerre Froide, nous parents ont l'âge de Brigitte Bardot, Johnny Hallyday et Pierrot le Fou.
Ils auraient l'âge de Jean Seberg si elle avait voulu.
Nous sommes les petits frères des fameux enfants de Marx et de Coca-Cola et nos écoles sont restées fermées pendant le mois de mai 1968.
Nous sommes devenus sans nous en rendre compte les aînés de la Génération morale.
Nous faisons l'amour en pensant à la Mort et nous sommes inquiets de la Paix.
Nous sommes Fabrice à Austerlitz : nous ne voyons rien des batailles et des réalités du monde.
Nous sommes amusés de notre propre nostalgie. Nous sommes nourris de nos livres et des livres de ceux qui nous précédèrent.
Nous aimons les chansons qui nous parlent de chansons et les films qui nous parlent de cinéma.
Nous marchons paisiblement dans la peur et la beauté des catastrophes ou des utopies les plus terribles.
Nous ne sommes faits que des souvenirs qu'on nous inculqua.
Nous ne sommes pas des références.
Jean-Luc Lagarce
Nous croisons parfois quelques gamins qui nous disent : "de ton temps..."
Nous sommes nés à la fin de la Guerre Froide, nous parents ont l'âge de Brigitte Bardot, Johnny Hallyday et Pierrot le Fou.
Ils auraient l'âge de Jean Seberg si elle avait voulu.
Nous sommes les petits frères des fameux enfants de Marx et de Coca-Cola et nos écoles sont restées fermées pendant le mois de mai 1968.
Nous sommes devenus sans nous en rendre compte les aînés de la Génération morale.
Nous faisons l'amour en pensant à la Mort et nous sommes inquiets de la Paix.
Nous sommes Fabrice à Austerlitz : nous ne voyons rien des batailles et des réalités du monde.
Nous sommes amusés de notre propre nostalgie. Nous sommes nourris de nos livres et des livres de ceux qui nous précédèrent.
Nous aimons les chansons qui nous parlent de chansons et les films qui nous parlent de cinéma.
Nous marchons paisiblement dans la peur et la beauté des catastrophes ou des utopies les plus terribles.
Nous ne sommes faits que des souvenirs qu'on nous inculqua.
Nous ne sommes pas des références.
Jean-Luc Lagarce
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viens voir les comédiens # 09
Après "Krum", "Angels in america", "Krol Roger", Warlikowski a de nouveau fait voler en éclats les règles de la représentation théâtrale. Qu'avaient donc Euripide et Eschyle à nous dire sur la Shoah ? La question peut sembler saugrenue mais la réponse n'est pas forcément là où on l'attend. Quatre heures d'un théâtre d'une tension inhabituelle pour prendre le spectateur à la gorge et ne plus lui laisser une seconde de répit. De toutes façons, aucune mort n'a jamais sauvé la vie à qui que ce soit... Bien sûr, il faut un minimum de bagage mais le voyage en vaut la chandelle... Le problème, c'est qu'à force de tant d'épuisement de la forme théâtrale, on va finir par ne plus pouvoir aller au théâtre... l'excellence exige l'excellence... j'arrête avant de déraper... la pièce ne se joue que quelques petits jours à Chaillot (jusqu'au 12 novembre)... si vous en avez le loisir, n'hésitez pas... Les images de ce spectacle risquent de vous accompagner longtemps...
quelle semaine !
ps : dans les images ci-dessus, seules les 4 premières minutes concernent "(a)pollonia". on peut surtout y voir un fragment du passage consacré au sacrifice d'Iphigénie avec la fabuleuse prestation de Maciej Stuhr en Agammemnon.
quelques secondes de la danse de Clytemnestre avec Renate Jett en choreute...
les nuits sans jacno...
faudra nous y faire... Denis Quillard nous a quittés... Jacno s'en est allé...
jeudi 5 novembre 2009
viens voir les comédiens # 08
N'hésitez pas ! La reprise au théâtre de l'Athénée de la version de "La cantatrice chauve" de Ionesco par Jean-Luc Lagarce est une merveille. Exactement le genre de spectacle dont on peut se dire "j'y étais" !
dimanche 1 novembre 2009
la formidable mauvaise vie
Vincent Josse a écrit ceci sur son blog. J'en reprends chaque mot à mon compte.
Encore un livre déversoir dans lequel s'épanche un ego ? Non. Et pourtant il n'est question que de ça dans "la mauvaise vie", l'intime. Dans la vie comme en art, tout est affaire de style. Frédéric Mitterrand en possède. Son écriture est à son image, délicate, cultivée, riche, enlevée. Jamais de complaisance ni de pleurnicherie déplacée. Sa plume est précise comme la prose d'un reporter quand l'auteur décrit les garçons croisés et loués dans les bars de Thaïlande, elle devient éminemment romanesque quand il s'agit d'exprimer son passé, sa culpabilité et ses amours toujours contrariées. Coupable, Frédéric Mitterrand l'est depuis l'enfance. Se sentant très tôt homosexuel, il vit son attirance comme une pulsion diabolique, car elle ne cadre pas avec son éducation bourgeoise. Il se croit seul, se vit seul, différent des copains et ce n'est pas la gouvernante surnommée "la méchante" qui écourtera sa souffrance. Le destin en a décidé ainsi. Le pauvre petit garçon riche souffre et souffrira. Son livre d'ailleurs écrit sous la nette influence de Proust, dit plus de la douleur qu'enfante un certain type d'éducation bourgeoise que de la difficulté à vivre une homosexualité. Mauvaise vie ? Parce qu'il se sent incapable d'être aimé, désiré. Il se décrit "bouchon au fil de l'eau, naufragé" et ne suit qu'un fil, un seul, la voie de l'affect. Lui reviennent en mémoire les garçons aimés sans retour et son grand amour qui l'a dévasté, il parle alors d'un "très vieux tonnerre qui roule encore". Mauvaise vie ? Parce que sa haine de soi l'amène depuis l'âge de 25 ans à payer des hommes, sûr, ainsi, de n'être jamais refusé. Une actrice lui confesse qu'il y a "quelque chose de profondément maladif dans le fait de payer." Il acquiesce, s'avouant "incapable de guérir". Mitterrand réussit une gageure : il trouve un équilibre inoui entre pudeur et impudeur. Description de ses virées en Asie du Sud-Est où il loue le corps des hommes jeunes : "Ces rituels de foire aux éphèbes de marché m'excitent énormément". On peut s'indigner au nom de la morale, mais comment montrer du doigt Mitterrand qui traduit avec tant de nuances et même de poésie ce qu'est "une vie infirme, toute de refoulement et de frustration" ? Si l'on devine en permanence le petit garçon malheureux sous le masque de l'animateur jovial, on perçoit aussi des plaisirs, des lueurs. Ne serait-ce que l'apparition récurrente d'une Deneuve, image distante et divine ou la gentillesse et le brio d'une Sagan. Le plus macho des lecteurs devrait être bouleversé par une telle transparence, une vérité si bien contée, confiée, et non déballée. Un mot résume autant l'être que l'écrivain Mitterrand : c'est l'élégance.
Chronique diffusée sur France Inter le 30 mars 2005, à 7h24 . Je pourrais la redire aujourd'hui avec les mêmes mots, le même enthousiasme .
vendredi 30 octobre 2009
autour de mes nuits # 15
Wayne Shorter quartet...
Grande claque à Pleyel hier soir. Une heure trente de tensions entre Debussy, Miles Davis et la musique contemporaine. Mémorable.
mardi 6 octobre 2009
viens voir les comédiens # 07
Non, ce n'est pas Dick Annegarn. Avec sa jolie gueule d'éternel adolescent, c'est juste l'immense Fred Pellerin, le merveilleux conteux de Saint-Élie-de-Caxton. Dans la lignée de Sol et de Gilles Vigneault, ses contes tiennent du miracle entre Gabriel Garcia Marquez et Michel Tremblay. Ce spectacle, "L'arracheuse de temps" (au théâtre du Rond Point jusqu'au 31 octobre) est à hurler de rire avant de vous prendre à la gorge et vous faire pleurer toutes les larmes qu'il vous reste en stock... C'est beau, c'est tendre, c'est hilarant, c'est incroyablement vivant et c'est bouleversant !
mercredi 30 septembre 2009
jukebox 2009 # 72
Je ne comprendrai jamais comment la plus belle femme du monde est devenue cette vieillarde haineuse. Heureusement, il nous reste quelques dizaines de chansons et quelques films pour nous souvenir de toute la beauté du monde.
de chair et de sang
Le plus bel animal au monde. Toujours Joe Dallesandro dans le film qui dynamita mon imaginaire dans les années 70, "Flesh".
jeudi 24 septembre 2009
avant, après # 25
dimanche 20 septembre 2009
viens voir les comédiens # 05
"Le sang des promesses" de Wajdi Mouawad (ici, répétition de "Littoral").
J'y retourne le 18 octobre à Nantes.
samedi 19 septembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
viens voir les comédiens # 04
Je sors à l'instant d'un incandescent "Partage de midi" à Marigny, totalement tourneboulé par Marina Hands et, surtout, le génialissime Hervé Pierre. La brûlure est vive et cuisante. Aucune image de disponible. Ma mémoire s'emballe et se retourne avec une évidence épuisante vers la plus grande, vers l'inoubliable prestation de Fiona Shaw. Ma phrase devrait s'arrêter là tant chaque apparition de la dame est marquante. Mon snobisme naturel fait que, ce soir, ma préférence se dirige vers "The wasteland", vingt petites minutes dans une minuscule salle d'école des Beaux Arts... Le poème de T.S. Eliot s'incarnait dans le corps de Richard II ou de Médée... Une des clefs pour comprendre ma passion, ma folie du théâtre...
lundi 14 septembre 2009
jukebox 2009 # 71
Une de mes chansons favorites toutes catégories confondues. Le souvenir d'une émission de radio un soir, seul, dans le petit deux-pièces de ma grand-mère que je squattai en son absence. Une sorte d'épiphanie très intime du genre de celles qui vous accompagnent toute la vie. Certaines versions françaises de "Ode to Billie Joe" plus ou moins méritantes ont circulé ici et là. Aucune n'ayant jamais atteint l'ambiguïté et la moiteur de la version de Bobbie Gentry. Frissons garantis. Sinon vous n'avez rien à faire ici. :o)
samedi 12 septembre 2009
au hasard des rencontres # 13
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