vendredi 31 août 2007

une petite passe à l'hôtel...

d'abord, le bonheur absolu... dame felicity lott dans trois lieder de schumann (avant de ravir mon coeur avec "j'ai deux amants" d'andré messager et sacha guitry)... [sauf que schumann avec les scooters du marais en fond sonore, ça le fait vraiment pas !!!]...

et puis notre jeannot national en forme (malgré la sono désastreuse... mais bon, on était dans la cour de l'hôtel d'albret tout de même... et sur le service public... mais bon...)
























dieux, quel sourire... dame felicity lott et jean guidoni ensemble sur la scène du châtelet serait-ce vraiment possible ???
déjà, jean g. avec artango sur les "fleurs fanées", c'était assez inespéré...


















alors, "le grand lustucru" et "la chanson de mandalay" pour finir l'apéro, c'était vraiment cadeau...

chouette début de soirée... dommage que mes douleurs m'aient fait rentrer précipitamment... parce que deux heures dans la cour pavée de l'hôtel d'albret, ce fut trop pour moi...
tant pis pour les copains...
on se rattrapera en octobre...

la séquence du spectateur (petite cinémathèque idéale # 6)



un des plus beaux films au monde... pour la peine, un peu de rabiot...

mardi 28 août 2007

dimanche 26 août 2007

mes cadeaux d'anniversaire 2007 # 1

dans une autre couleur, mais ce sera le look automne/hiver de la pépite ! Cool



samedi 25 août 2007

paris, ma bonne ville... # 2

le couloir du 18 rue du faubourg du temple (entre le Gibus et le théâtre Le Temple)



















le buste de Frédéric Lemaître au-dessus du canal St Martin

un des fameux escaliers de la Butte qui sont si durs aux miséreux















les arènes de Montmartre suspendues entre le Sacré Coeur et Pigalle

le bar du théâtre du Rond Point (mon dernier et inattendu verre de trop)

une saison au paradis : 2006/2007

8 août 2006 : « la mélancolie des profondeurs » de claude brumachon aux salorges à noirmoutier en l’île
15 août 2006 : « la guerre de troie n’aura pas lieu » de giraudoux dans la cour du château de noirmoutier
19 août 2006 : georges moustaki dans la cour du château de noirmoutier
14 septembre 2006 : « l’illusion chronique » de jean-paul farré au lucernaire
15 septembre 2006 : « claudine » de philippe caubère au théâtre du rond point
19 septembre 2006 : « le théâtre et ferdinand » de philippe caubère au théâtre du rond point
22 septembre 2006 : « octobre » de philippe caubère au théâtre du rond point
23 septembre 2006 : « un cheval » de jean-marie besset à la pépinière opéra et « les manuscrits du déluge » de michel marc bouchard (avec la découverte de mon coup de foudre de l’année, julien cottereau) au théâtre tristan bernard
25 septembre 2006 : « imagine toi » de julien cottereau au théâtre fontaine
26 septembre 2006 : « avignon » de philippe caubère au théâtre du rond point
27 septembre 2006 : matmos à beaubourg
29 septembre 2006 : « ariane » de philippe caubère au théâtre du rond point
3 octobre 2006 : « ferdinand » de philippe caubère au théâtre du rond point
6 octobre 2006 : « baal » de bertold brecht mis en scène par sylvain creuzevault avec, entre autres, le sublime louis garrel aux ateliers berthier/odéon
7 octobre 2006 : « le cabaret des hommes perdus » de christian siméon au théâtre du rond point avec, entre autres, jérôme pradon
10 octobre 2006 : « le gardien » d’harold pinter au théâtre de l’œuvre avec robert hirsch
13 octobre 2006 : « marcia hesse » de fabrice melquiot dans une mise en scène d’emmanuel demarcy-mota
18 octobre 2006 : kurt elling au new morning
19 octobre 2006 : « cabaret » dans la mise en scène de sam mendes aux folies bergère
20 octobre 2006 : « zouc par zouc » par nathalie baye au théâtre du rond point
22 octobre 2006 : « le baiser de la veuve » d’israel horowitz au théâtre de ménilmontant et « le premier » d’israel horowitz à l’article
27 octobre 2006 : « il campiello » de goldoni à la comédie française dans une mise en scène de jacques lassalle avec, entre autres, catherine hiegel
3 novembre 2006 : « le chanteur de mexico » au théâtre du châtelet, mis en scène par emilio sagi, avec rossy di palma, clotilde coureau, mathieu abelli, jean benguigui…
7 novembre 2006 : antony & the johnsons à l’olympia
8 novembre 2006 : « hamlet » par le wooster group à beaubourg
10 novembre 2006 : « loretta strong » et « le frigo » de copi au théâtre de la ville dans une mise en scène de marcial di fonzo bo
15 novembre 2006 : « trahisons » d’harold pinter au théâtre de l’athénée, dans la calamiteuse mise en scène de philippe lanton avec françois marthouret, nathalie richard et thibault de montalembert
17 novembre 2006 : « les dindes galantes » des caramels fous au trianon
21 novembre 2006 : « une visite inopportune » de copi au théâtre de boulogne billancourt
22 novembre 2006 : « claudine » de philippe caubère au théâtre du rond point
23 novembre 2006 : « comédie – catastrophe – pas » de beckett aux bouffes du nord dans une mise en scène de michael lonsdale
24 et 25 novembre 2006 : patricia barber au new morning
28 novembre 2006 : vincent derlem à la cigale
1 décembre 2006 : « quartett » de heiner müller dans une mise en scène de bob wilson avec isabelle huppert et ariel garcia valdès
7 décembre 2006 : « le grand inquisiteur » de dostoïevski lu par patrice chéreau au théâtre de l’odéon
11 décembre 2006 : « candide » de leonard bernstein massacré par robert carsen au théâtre du châtelet
12 décembre 2006 : « sei personnagi in ceca d’autore » de pirandello mis en scène par carlo cecchi au théâtre de l’athénée
13 décembre 2006 : bert jansch au new morning
14 décembre 2006 : robin mckelle au new morning
6 janvier 2007 : « électre » de sophocle dans une mise en scène de philippe calvario avec jane birkin
12 janvier 2007 : « sizwe banzi est mort » d’athol fugard dans une mise en scène de peter brook
13 janvier 2007 : « les éphémères » du théâtre du soleil dans une mise en scène d’ariane mnouchkine
18 janvier 2007 : « l’éventail de lady windermere » d’oscar wilde aux bouffes parisiens avec geneviève casile
26 janvier 2007 : orkestrova interprétant « ascension » de john coltrane à l’espace andré malraux du kremlin bicêtre
27 janvier 2007 : une soirée de cabaret clowns au samovar à bagnolet
29 janvier 2007 : la revue « bonheur » au lido (avec le somptueux dîner au champagne !)
2 février 2007 : jean-luc lemoine au théâtre le temple
5 février 2007 : « la cuisine d’elvis » de lee hall au café de la danse
8 février 2007 : « l’oiseau bleu » d’arnaud aymard à la boule noire
16 février 2007 : « cap au pire » de beckett à l’atelier avec sami frey
17 février 2007 : marie France à la reine blanche
20 février 2007 : rufus wainwright, malade comme un chien, dans son show judy garland à l’olympia
24 février 2007 : « les éphémères » du théâtre du soleil dans une mise en scène d’ariane mnouchkine
9 mars 2007 : « imagine toi » de julien cotterau au théâtre des mathurins
10 mars 2007 : « bobo » de bénureau au studio des champs élysées
16 mars 2007 : « homme pour homme » de bertold brecht dans une mise en scène d’emmanuel demarcy-mota
17 mars 2007 : « music hall 56 » (the entertainer) de john Osborne au CDM de Montreuil
18 mars 2007 : “l’idée fixe” de paul valéry dans une mise en scène de Bernard murat avec pierre arditi
21 mars 2007 : art garfunkel à l’olympia
23 mars 2007 : “Sale affaire, du sexe et du crime” de yolande moreau au théâtre du rond point
24 mars 2007 : « les éphémères » du théâtre du soleil dans une mise en scène d’ariane mnouchkine
26 mars 2007 : bryan ferry au grand rex
27 mars 2007 : robert charlebois au café de la danse
29 mars 2007 : « base 11/19 » de guy alloucherie aux ateliers berthier/odéon
4 avril 2007 : « la passion selon st jean » de bach dirigée par emmanuelle haïm dans une mise en scène de bob wilson au théâtre du châtelet
5 avril 2007 : juliette au théâtre du châtelet
6 avril 2007 : « le mental de l’équipe » d’Emmanuel Bourdieu, Frédéric Bélier-Garcia et Denis Podalydès au théâtre du rond point avec jérôme kircher, jacques bonnaffé, éric berger, micha lescot, etc...
7 avril 2007 : « meurtres d’une princesse juive » d’armando llamas dans une mise en scène de philippe adrien au théâtre de la tempête, à la cartoucherie
13 avril 2007 : « la tectonique des nuages » de laurent cugny au théâtre de la ville
14 avril 2007 : « imagine toi » de julien cotterau au théâtre des mathurins
20 avril 2007 : « le cirque invisible » de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin au théâtre du rond point
23 avril 2007 : dave douglas au new morning
24 et 27 avril 2007 : jean guidoni à la boule noire
28 avril 2007 : « the glass menagerie » de tennessee williams avec jessica lange à l’apollo theatre et « avenue q » de Robert Lopez et Jeff Marx au noel coward theatre à londres
30 avril 2007 : « the lady from dubuque » d’edward albee avec maggie smith au haymarket theatre de londres
9 mai 2007 : "mishelle di sant’oliva” d’emma dante au théâtre du rond point
15 mai 2007 : « vita mia » d’emma dante au théâtre du rond point
16 mai 2007 : « elle nous enterrera tous » avec marthe villalonga au théâtre saint georges
18 mai 2007 : « il ventaglio » de goldoni au théâtre de l’odéon dans la somptueuse mise en scène de luca ronconi pour le piccolo teatro di milano
19 mai 2007 : bobby mcferrin au châtelet
21 mai 2007 : diana ross au palais des sports
22 mai 2007 : rufus wainwright au trianon
23 mai 2007 : jean guidoni à la boule noire
25 mai 2007 : « stramilano » d’adriana asti au théâtre du rond pont & « au revoir parapluie » de james thierrée au théâtre de la ville
26 mai 2007 : jean guidoni à la boule noire
28 mai 2007 : le kronos quartet au théâtre de la ville
30 mai 2007 : les scissor sisters au zénith
31 mai 2007 : les délicieux semianyki au théâtre du rond point
2 juin 2007 : « sombrero » (sombre héros ?) de philippe decouflé au palais de chaillot
6 juin 2007 : joe jackson au casino de paris
16 juin 2007 : les rolling stones au stade France
22 juin 2007 : « paso doble » de josef nadj et miquel barceló aux théâtre des bouffes du nord
23 juin 2007 : « berlin » de lou reed au palais des congrès
24 juin 2007 : « vollmond » de pina bausch au théâtre de la ville
26 juin 2007 : barbra streisand au popb de bercy
28 juin 2007 : « que je t’aime » de clémence massard au théâtre des mathurins
29 juin 2007 : « la vieille au bois dormant » de clémence massard au théâtre des mathurins
30 juin 2007 : « solo » de philippe decoufflé au palais de chaillot
2 juillet 2007 : le kronos quartet à la cathédrale de saint denis
3 juillet 2007 : pat metheny & brad mehldau à l’olympia
6 juillet 2007 : smokey robinson à l’olympia
9 juillet 2007 : al green au grand rex
10 juillet 2007 : « the miserables » au queens theatre de londres
11 juillet 2007 : « othello » de shakespeare au globe de londres
11 & 12 juillet 2007 : « angels in america » de tony kushner aul lyric hammersmith de londres
12 juillet 2007 : « betrayal » d’harold pinter au donmar warehouse theatre de londres
13 juillet 2007 : « the merchand of venice » de shakespeare au globe & « billy elliot » de stephen daldry, lee hall & elton john au victoria palace theatre de londres
14 juillet 2007 : “the woman In black” de stephen malatrat d’après susan hill au fortune theatre & “in celebration” de david storey au duke of york’s theatre de londres
20 juillet 2007 : “l’autre défilé” de philippe decoufflé dans la cour du palais royal
26 juillet 2007 : lemmy constantine aux arènes de montmartre


pas que des chef-d'oeuvres, évidemment, mais une belle saison tout de même avec des coups de coeurs passionnels ("les éphémères", julien cottereau, guidoni), les retrouvailles avec londres et le formidable théâtre britannique (une conception radicalement différente de la nôtre mais tout aussi fascinante), la réalisation d'un rêve d'enfant (streisand sur scène) avec ce que ça implique de frustration et de bonheur absolu, d'horribles déceptions (je ne supporte pratiquement plus les concerts de rock, plus jamais les stones ou joe jackson ou toutes ces vieilles gloires... même si c'est plus le public qui me révulse que ce que je vois sur scène... d'autant qu'il me renvoie une image de moi que je n'aime pas du tout !!! remarque, les concerts et le public du kronos quartet ne sont pas mieux... tous ces télérameurs, beurk !!! en fait, je crois que c'est ça qui me met le plus hors de moi, tous ces gens confits dans leurs certitudes et qui sont restés sur une conception de la musique ou du théâtre ou de l'art en général déterminée par des bien-pensants ou par une certaine hiérarchie intellectuelle totalement sclérosée quand ce n'est pas la famille ou l'école... enfin bref...) et, surtout, la joie d'avoir enfin trouvé des amis avec qui aller au théâtre... bref, l'un dans l'autre, une excellente cuvée...
la prochaine devrait être du même tonneau...
à suivre...

du côté de chez Fred # 1


LA FOLLE A SES CASSEROLES

De sont temps, au début des années 70, Zaza Napoli avait encore plein de copines ; des beaux brins de files un peu sur le retour, le genre Martine Carol plutôt que Marilyn, qui faisaient l’artiste de variété et levaient la patte dans des petits cabarets populaires où le bourgeois venait s’encanailler, des ladies-boys au cœur pur qui avaient travaillé aux colonies et soupiraient après le grand amour en lavant les caleçons de leur vieil amant boxeur noir à la retraite dans un meublé du côté de la Porte Champerret, des vipères du trottoir qui savaient défendre leur carré de bitume contre les gagneuses kabyles et se souvenaient avec nostalgie des trains pour militaires en partance pour la Lorraine avec la pipe à 10 francs. Leurs grandes sœurs finissaient leurs jours mercières à Limoges gentiment à la colle avec un ancien légionnaire tatoué, en marcel et rongé par l’apéro, qui leur filait une rouste de temps en temps histoire de leur rappeler qu’elles étaient presque comme des vraies femmes, ou bien on les retrouvait derrière le comptoir d’un bar PMU choucroutées comme Dora Doll, veillant au grand de leur petit commerce, respectables et silencieuses sur leur passé malgré les rumeurs qui prétendaient qu’on les voyait parfois traîner la nuit du côté de la caserne de Montélimar et de sombres histoires d’Alain Delon des faubourgs qui leur sifflaient leurs économies un soir de bringue. C’était avant et ce n’était pas du folklore, avant même la mode de l’opération au Maroc, la montée en puissance des drag-queens, l’apparition des trans intellos sur les plateaux télé, l’idée même qu’on puisse devenir député en Suède en gardant ses talons à aiguilles et son étui à Rimmel. Elles se consolaient de n’avoir pu devenir hôtesses de l’air ou vedettes de cinéma dans des rôles poignants de filles mères qui finissent au bordel en écoutant Zarah Leander ou Mistinguett, en lisant les mémoires à répétition de Coccinelle dans Confidences et en décollant à la vapeur le courrier adressé à la pimbêche du troisième, un mère de famille qui allait à la messe et ne les saluait pas dans l’escalier. Elles étaient braves, industrieuses et bavardes mais inquiètes aussi quand même en sentant qu’elles appartenaient à une espèce menacée et que la fameuse évolution des mœurs qu’elles voyaient poindre avec méfiance finirait bien par les laminer. En devenant star, alors que leurs déclin s’aggravait dangereusement, Zaza Napoli les a vengées in extremis d’une fin inéluctable. Il faut s’en souvenir quand les médias machistes s’apitoient avec leur habituelle affliction mercantile sur la disparition d’un personnage qui n’a apparemment plus rien de subversif ou que l’on entend certaines voix militantes clamer que l’héroïne superlative de La Cage aux folles fut le bon pédé des homophobes comme d’autres eurent leur bon juif avec le résultat que l’on connaît. Des folles justement nous n’en avions pas croisées beaucoup qui fussent sorties du placard quand Zaza Napoli s’est risquée sous les feux de la rampe avant de faire la belle au cinéma. Il y avait eu Genet, Cocteau, un peu de Carco et de Mac Orlan bien sûr, parfois mieux que bien, mais dans l’âpreté, la clandestinité et la rancune le plus souvent. Au cinéma c’était encore pire, nos chéries languissaient dans les coins en silhouettes ridicules juste bonnes à attirer les grasses moqueries quand elles n’étaient pas tout simplement absentes. Un clin d’œil affectueux chez Renoir, Gabin et Chevalier gay-friendly avant l’heure parce qu’ils n’avaient pas oublié le music-hall, des traits cruels chez Fellini qui en avait peur et rien chez Bergman et Antonioni les deux autres super-morts de l’été. On s’en tirait avec Jack Lemmon dansant le tango dans Certains l’aiment chaud mais enfin si la métamorphose était sans tricherie, les types qui se déguisent en filles ce n’est tout de même pas les folles.
Certes Jean Poiret et Michel Serrault étaient des amuseurs plutôt réac, bourgeois du boulevard comme il se doit – au fait Zaza ne fut-elle pas la brave gosse de Poiret autant que de Serrault, le premier inventant et mettant en scène ce que le second dynamitait avec son délire jubilatoire ? – mais aussi des gens d’excellente compagnie, surdoués, fins et tendres, attachés par toutes les fibres de leur métier et de leurs souvenirs à de vraies folles grimées en messieurs du beau monde, ces génies spirituels de la réplique et du jeu que furent Jacques Charon et Jean Le Poulain ou encore Robert Hirsch, merveilleux rescapé de cette élite de la comédie qui n’a jamais été remplacée. Zaza fait rire, c’est le moins et de bonne guerre, mais elle a été aimée dans tous ses atours avant d’entrer en agonie et tant pis pour nous si c’est par le miracle d’un fantasme d’hétéro-catho qu’elle continuera à beurrer éternellement ses biscottes dans un recoin de notre mémoire provisoirement heureuse.

Frédéric Mitterrand

© Têtu N° 125 – 09/07

toute une époque # 1



c'est curieux, je n'ai jamais aimé les imitateurs (qui peut, d'ailleurs, aimer ça ?) et le luron, trop propre sur lui, trop lisse en apparence, est passé à la trappe comme tous les autres... pourtant, je sentais qu'il y avait quelque chose d'acide sous le vernis mais le temps a fait son effet, il est parti et je l'ai tout bonnement oublié... puis là, cet été, un portrait croisé par hasard sur arte à l'occasion d'une des innombrables siestes digestives et je suis tombé sous le charme... le fou du roi avait du courage et une véritable générosité dans ses satires... le pouvoir rancunier et la sale maladie ont eu raison de lui... finalement, je me demande si, sous son élégant smoking noeud-pap, il n'était pas plus subversif que coluche... voici donc sa "signature song" composée par aznavour...

jeudi 23 août 2007

parle avec ma... pina !



le hasard, mon seul et unique maître, ayant mis ces images sous mes doigts, je vous offre avec le plus grand des plaisirs ces images du mythique "café muller" auquel tout un chacun rêve d'assister un jour... pina bausch reste une artiste majeure du 21st siècle !
enjoy !

ps : rien de scabreux dans le titre du "topic"... pina B. éclaire formidablement le merveilleux film de pedro A., "habla con ella" ("parle avec elle" pour les intégristes de la vf !)

pps : je signale aux amateurs (et je sais qu'ils sont légion) que diana rigg va interpréter le rôle principal de "all about my mother" au old vic de londres d'ici quelques jours... je pense que je vais me faire l'aller-retour dans le journée rien que pour elle... m'enfin !

on a vraiment eu un été de merde # 5

mercredi 22 août 2007

quand le mauvais goût avait encore un sens...



et on voudrait nous coller travolta à la place de divine... quel gâchis...
elle fut unique et reste irremplaçable !

mardi 21 août 2007

au hasard des rencontres # 9

















agnès varda


jonathan coe
























michel tremblay

dimanche 19 août 2007

pour bien inaugurer la rentrée...



après trois semaines de repos amplement mérité et, surtout, nécessaire, j'étais impatient de retrouver le chemin des salles obscures panaméennes... et j'ai été servi ! j'ai rigolé comme un dératé et fait des bonds de trois mètres de haut toutes les trente secondes... "planet terror" est un régal débordant d'intelligence et d'humour mais doté d'une capacité à créer des images fortes et marquantes comme je n'en ai pas vues depuis longtemps... cette femme à la jambe mitrailleuse est effarante et ses apparitions sont pratiquement chorégraphiques ! le film idéal pour oublier que demain matin, je reprends le chemin du calvaire...

on a vraiment eu un été de merde # 4

on a vraiment eu un été de merde # 3

on a vraiment eu un été de merde # 2

on a vraiment eu un été de merde # 1