jeudi 31 mai 2007

le licedei au rond point

ils ont prolongé jusqu'au 8 juillet...
même si j'étais trop crevé pour me laisser aller, j'ai bien accroché au "semianyki"... des situations invraisemblables voire inquiétantes mais la banane qui reste plantée dans vos joue après le spectacle est le meilleur remède contre la sarkozyte aigüe qui s'est abattue sur nous...



(sinon le programme de la saison 2007/2008 du théâtre de la ville est tombé... pas grand chose côté théâtre mais woaow côté danse... à suivre...)

tombeau pour jean-claude brialy

"french can can" de jean renoir (dont il fut l'assistant)



"une femme est une femme" dont il fut l'immortel interprète...



"bande à part" dont il ne fait pas partie mais dont cette scène me fait toujours penser à lui...



cette nuit, je vais me coucher très triste... et pour tout dire, la larme à l'oeil...

et une dernière pour la route... il illumine tout de sa présence et sa voix délicieuse qui me manque déjà...

mercredi 30 mai 2007

mon amour secret...

un classique de chez classique !

mardi 29 mai 2007

"les chansons d'amour", mon coup de coeur absolu !

tue-dieu, quel film... on aime ou on déteste... il vaut mieux y aller de bonne humeur et l'esprit léger... non que le film le soit mais sa fragilité diaphane l'expose à toutes les critiques possibles et imaginables... je suis définitivement amoureux de louis garrel et ça me désole... mais je suis injuste puisque tous les comédiens sont merveilleux ! c'est stupéfiant d'insolence, de jeunesse... j'aime... j'aime... j'aime...

et un film qui se termine sur "aime moi moins mais aime moi longtemps" ne peut être qu'un délice...

Les chansons d'amour

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Les chansons d amour - extrait 3

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lundi 28 mai 2007

si tous les profs de scienc'po' pouvaient lui ressembler...

l'irrésistible tania de montaigne...


Tania
envoyé par tristan46

je hais les dimanche,

c'est vrai... tout ce temps perdu à se reposer des excès de la veille... à attendre une rencontre qui ne viendra pas... ou qui vous laisse choir en vous assurant que vous être très sympa... heureusement, je ne travaille pas demain...
en attendant, j'ai trouvé un petit clip sympatoche... la chanson devrait vous rappeler quelque chose...

dimanche 27 mai 2007

au rendez vous des artistes : retour de flammes à la boule noire

jean








jean et rosita








jean et les minous








jean et votre serviteur










merveilleuse soirée où les codes n'avaient plus cours... passer la soirée avec une mes idoles depuis un soir de décembre 1983 s'est fait le plus naturellement du monde... sans faux chichi... sans "j'aime beaucoup ce que vous faites"... juste parce que jean et moi (et tous les autres qui nous ont accompagné jusqu'aux petites heures du matin) avons certainement une une idée de la vie commune faite de générosité et de joie... "au rendez-vous des artistes" au coin de la rue des martyrs et du rochechouart nous accueillis jusqu'à la fermeture... leur croque poilâne est un pur régal... pour certains, c'était la fin d'une aventure... pour d'autres, c'est le début de quelque chose de plus intime, de quelque chose d'inestimable...

demy songbook # 3

pour nous réchauffer par cette grise matinée...

dédié à mes garçons de la rue germain pilon.



samedi 26 mai 2007

zodiac, le film us à voir absolument !

"zodiac" de david fincher...
fincher passe à la vitesse lumière... bye bye les films chics et choc (voire toc), ce film est un bijou noir dont les images vous hantent bien après la fin du film... les comédiens sont tous d'un excellent niveau... et ce jusque dans les seconds rôles...
en fait, c'est pratiquement le film qu'aurait dû être "le dahlia noir" ou ce qu'aurait pu donner une adaptation du "poète"...
certains parlent de déception à cause de la fin ouverte... je pense qu'ils passent à côté du vrai sujet du film qui est l'obsession d'un homme avec tout ce que ça implique... et le portrait d'une amérique sur le point de perdre l'image de son innocence... un psychopathe comme révélateur des failles d'une nation fallait oser...
un peu ce qu'avait fait coppola avec son "parrain"...

demy songbook # 2

la pluie revient... les parapluies aussi...

une grande âme, francis bacon



vendredi 25 mai 2007

demy songbook # 1

allez... pour se détendre après une semaine, un mois, un trimestre, une année pénible...

j'ai croisé demy un jour pour une projection privée d'une version restaurée des "demoiselles" au max linder... j'en garde le souvenir d'un homme charmant et facile d'accès...



ça me fait penser au concert "comment faire partie de l'orchestre" de michel legrand et... jean guidoni (avec une chanteuse dont le nom m'échappe)... :)

on se fait un karaoké ?

"DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes deux soeurs jumelles
Nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Toutes deux demoiselles
Ayant eu des amants très tôt
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do

DELPHINE
Nous fûmes toutes deux élevées par Maman
Qui pour nous se priva, travailla vaillamment

SOLANGE
Elle voulait de nous faire des érudites
Et pour cela vendit toute sa vie des frites.

DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes toutes deux nées de père inconnu
Cela ne se voit pas, mais quand nous sommes nues
Nous avons toutes deux au creux des reins
C'est fou...

DELPHINE
... là un grain de beauté...

SOLANGE
... qu'il avait sur la joue

DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol rédo.

DELPHINE
Nous sommes toutes deux joyeuses et ingénues...

SOLANGE
... attendant de l'amour ce qu'il est convenu...

DELPHINE
... d'appeler coup de foudre...

SOLANGE
... ou sauvage passion...

DELPHINE et SOLANGE
... nous sommes toutes deux prêtes à perdre raison
Nous avons toutes deux une âme délicate

DELPHINE
Artistes passionnées...

SOLANGE
... musiciennes...

DELPHINE
... acrobates...

SOLANGE
... cherchant un homme bon...

DELPHINE
... cherchant un homme beau...

DELPHINE et SOLANGE
... bref un homme idéal, avec ou sans défauts
Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do

SOLANGE
Je n'enseignerai pas toujours l'art de l'arpège
J'ai vécu jusqu'ici de leçons de solfège
Mais j'en ai jusque-là, la province m'ennuit
Je veux vivre à présent de mon art à Paris.

DELPHINE
Je n'enseignerai pas toute ma vie la danse
A Paris moi aussi je tenterai ma chance
Pourquoi passer mon temps à enseigner des pas
Alors que j'ai envie d'aller à l'opéra

DELPHINE et SOLANGE
Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Deux coeurs, quatre prunelles, à embarquer allegreto
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do

DELPHINE
Oh ! Midi moins le quart. Cà y est, je suis en retard.

SOLANGE
Delphine !

DELPHINE
Oui.

SOLANGE
Tu vas chercher Boubou ?

DELPHINE
Oh tu peux pas y aller ?

SOLANGE
J'irai cet après-midi.

DELPHINE
J'peux pas sortir avec ça ! Oh puis si. Oh puis non. J'ai rendez-vous à midi
avec Guillaume, je n'y serai jamais.

SOLANGE
Qu'est-ce qu'il veut encore celui-là ?

DELPHINE
Je ne sais pas... me voir.

SOLANGE
Oh bien il attendra. Tu rentres déjeuner ?

DELPHINE
Oui. Mais pas avant une heure. Qu'est-ce que j'ai fait de mon poudrier ? Ah
non je l'ai.

DELPHINE et SOLANGE
Jouant du violoncelle, de la trompette ou du banjo
Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots
Du plomb dans la cervelle, de la fantaisie à gogo
Nous sommes soeurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux

SOLANGE
Au revoir.

DELPHINE
Au revoir. "

edi, sois bon...

edi... un jeune gitan qui vient du soleil... première partie de jean g. quelques soirs à la boule noire... une silhouette, une voix, une personnalité en devenir... terriblement attachant et émouvant... beau comme un prince, ce jeune chanteur/slammeur interprète une musique hors norme... accompagné au piano par la jolie sophie, il dessine des portraits douloureux où l'amour est toujours comme une promesse lointaine... j'aimerais le voir évoluer et prendre son envol...
la manière dont il s'approprie "vérone véronal" est hallucinante...
je n'ai pas osé l'aborder après son concert pour éviter toute ambigüité inutile et le stérile "j'aime beaucoup ce que vous faites"...
je vous recommande d'aller visiter sa page sur myspace...

jeudi 24 mai 2007

j'adore ce mec !

aaaaaaaaaaaah... caubère...

comment ai-je pu l'oublier, ce foutriquet ?
je l'ai pourtant découvert avec "la danse du diable" au théâtre Edouard VII au début des années 80... depuis, c'est l'amour passion... fin 2006, je me suis offert l'intégrale de "l'homme qui danse" (en fait, l'extension de celle du "diable")... dont un épisode en double avec mon dadal...

sans commentaire...

j'aime les filles...

"get happy" d'hier soir !





no comment ! :D

martirio, ce martyre tellement intime...

ce soir, j'ai retrouvé mon cher jean g. pour la troisième fois à la boule noire... il a encore réussi à me bluffer/scotcher/séduire/anéantir là où je m'attendais à revoir du déjà-vu... bref, j'aime cet homme... il doit d'ailleurs certainement être le seul "chanteur français" que je vais visiter (on ne va pas voir un copain) régulièrement...
bon bref... suivez si m'en croyez, allez vite prendre vos places pour son magnifique spectacle ! samedi, c'est la dernière (et y aura un pot avec tous les copains...)

bref...

rien à voir... je voulais surtout vous causer d'une de mes chouchoutes que je n'ai toujours pas eu l'occasion de voir sur scène... elle vient de madrid (comme moi) et a énormément de talent (pas comme moi)...

elle s'appelle MARTIRIO et ses disques sont formidables ! j'ai encore des frissons quand je me souviens du choc provoqué par "coplas de madruga"...

voici son dernier clip, elle est superbe... c'est tout...

mercredi 23 mai 2007

the gay baptist was in town...

mon cher ruf', rufus wainwright pour l'état civil, était de retour à paname dans la belle salle du trianon (paris 18)... il nous a servi son tout nouvel album, même pas sorti en france si je ne m'abuse... (je l'ai reçu ce matin des states) une chanson émerge loin devant toutes les autres (sauf peut être "i'm going to a town), c'est "tulsa"... superbe et complexe mélodie autour d'une rencontre visiblement pleine de désir de la part du ruf' (ici dans sa tenue dîte "lacroix") [dieux, qu'il est beau !!!]


deuxième partie, culotte de peau... là, j'avoue, je n'ai pas compris... si ce n'est le plaisir d'apercevoir ses gambettes... surtout pendant le rattrapage de l'hommage raté à judy... mais bon...



d'autant qu'il finit sur la reprise de "get happy" de judy... dans la tenue de judy dans le fameux dont le titre m'échappe à cette heure tardive de la nuit... (ce qui m'amuse, c'est que jean g. en fit de même en 1989 sur la même chanson et dans le même costume !!!)



et il a eu l'élégance de conclure sur une sublime version de "the gay messiah"... on ne peut plus de circonstance !


franchement, rufus sur scène même pour la énième fois, c'est toujours une première fois...
vivement le dvd de la tournée "judy"...
et sans doute, un "grand spectacle" dans les années à venir !!!

mardi 22 mai 2007

lady diana was back in town

wouah... une grande dame sur scène ce soir... j'y allais pourtant avec un sourire en coin genre "vous m'aurez pas"... pourtant, dès qu'elle est apparue dans sa robe jaune, j'en ai oublié mon arthrose, mes kilos superflus, mon âge et j'étais de nouveau le gosse qui gigotait sur "i'm coming out" !!! là dessus, elle a enchaîné les tubes : baby love, stop in the name of love, you can't hurry love, love hangover, love child, upside down, love child, ease on down the road, don't explain, i cried for you, mean to me, why do fools fall in love, ain't no mountain high enough, etc... etc...
que d'la balle, je vous dis...
ce que c'est bon de rajeunir... Rolling Eyes



dimanche 20 mai 2007

chic, un nouveau cauchemar en perspective...

juste pour le plaisir...

aucune affection particulière pour dominique a... cependant, cette chanson m'a toujours hanté... d'autant que j'ai longtemps cru savoir où était le "22 bar" et que j'ai vécu la même expérience... mon nom lancé par quelqu'un dans la foule que je ne connaissais pas... (là, je vous renvois chez modiano...)

tempus fugit...

jusqu'à il y a peu, les concerts du kronos quartet se donnaient à guichets fermés...
cette année, j'ai eu des places sans la moindre difficulté... d'autant qu'ils passent au théâtre de la ville (comme d'habitude) le 28 mai et à la basilique de st denis le 2 juillet... il est certain que depuis le départ de joan jeanrenaud, la formation a perdu un je ne sais quoi de fondamental... n'empêche, c'est bon de savoir qu'ils sont toujours là...





sinon, aujourd'hui, j'ai pris mon abonnement à la cité de la musique... pour le moment, au programme : steve reich, john zorn, masada (classic, strings & electric), don giovanni, dick annegarn, la st john coltrane church et ravi shankar ! groovy !

le chant d'honneur

ce soir, samedi 19 mai, l'immense bobby mcferrin est revenu sur scène à paris après une absence de 10 ans... c'est peu de dire qu'il était attendu...
première partie en total solo... de longues improvisations peut être un peu trop techniques mais indubitablement jubilatoires... un entracte de vingt minutes pendant lequel j'ai croisé david linx (imaginez ces deux là en duo, ce serait de la folie)...
seconde partie, duos avec ses invités : soriba kouyaté à la kora, richard galliano, son fils, taylor mcferrin (pour un ébouriffant hip-hop) et des dizaines de chanteurs amateurs du public pour une chorale improvisée...
bref, près de trois heures jubilatoires... un de ces concerts qui vous font chanter après, dans la rue... magnifique !



samedi 19 mai 2007

grazie, maestro !


ferruccio soleri a été le GRAND arlequin du théâtre du vingtième siècle... j'ai eu la joie de le voir dans trois mises en scènes signées giorgio strehler de "arlequin, serviteur de deux maîtres" de goldoni...
de le voir donner une leçon à une sorte de star'ac' italienne est, sans doute, un peu triste mais ce sont les seules images de lui que j'ai pu trouver... et rien que là, il parvient à faire apparaître son génie unique au monde. bravo !

vendredi 18 mai 2007

brava, bravissima...

la berganza dans l'air de chérubin des noces...

jeudi 17 mai 2007

trésors inédits

petite dédicace pour mzelle C.

nous avons tous fait semblant de faire semblant... n'empêche... mardi, fut une très triste journée... pour certains plus que d'autres, j'en conviens... en ce qui me concerne, j'ai dû dissimuler autant que possible ma tristesse... mais ce n'est sans doute qu'un "au revoir"... je t'embrasse !

lundi 14 mai 2007

il a gagné ! il a gagné ! vive le théâtre ! vive la vie !

molière 2007 de découverte masculine de l'année !!! tu m'étonnes !!! quelle joie !!!

samedi 12 mai 2007

fun, fun, fun...









hihihihihihi... elaine may & mike nichols... ce dernier étant bien évidemment le formidable cinéaste que j'aime tant...

Lotte hat blau Augen

en fait, je ne connais pas la couleur des yeux de lotte lenya... mais elle a été la créatrice d'un des répertoires les plus importants de la musique du 20ème siècle, celle de son mari, kurt weill...


je regrette la qualité de cet extrait (sans doute tronqué, d'ailleurs) mais c'est tout ce que j'ai trouvé d'elle à cette époque)...



plus tard, lotte crééera le rôle de la logeuse dans "cabaret" sur scène à broadway et fera la méchante chez james bond dans "bons baisers de russie"...

un petit dernier tango pour la route...



astor piazzola, adios nonino...

mon photographe préféré toutes catégories confondues, duane michals


rien à voir avec un mapplethrope, une diane arbus ou un cartier bresson ou qui que ce soit d'autre d'ailleurs... sa filiation est ailleurs... dans les livres, dans les musées, dans l'imaginaire... duane michals est un créateur... un de ceux dont on se demande où en serait le monde s'il ne l'avait pas transformé à son humble niveau... le grand public ne le connait pas... rien de sulfureux dans son travail qui n'est pas pour autant dépourvu d'un terrible érotisme... ce n'est pas tant ce qu'il montre que la manière dont il le montre qui est important... TOUT LE MONDE a, sans le vouloir ou pas, vu une ou deux de ses "séquences" qui me bouleversent... ses photos, construites comme des tableaux et souvent commentées à la main, sont le résultat d'un travail d'orfèvre... il tient plus d'un vermeer que d'un pollock pour prendre des exemples absurdes... et toujours, toujours un humour léger et plein d'autodérision... voilà donc, un artiste dont j'aimerais un jour voir une rétrospective dans un grand musée parisien... (les livres de tofs sont généralement assez chers mais il existe un petit recueil qui lui est consacré qui est une parfaite initiation à son oeuvre chez photopoche.)

à suivre...

cruel désir... un poème de constantin cavafy


Une demi-heure...

Je ne t'ai jamais eu
Et sans doute jamais je ne t'aurais.
Quelques mots,
Une approche,
Comme au bar avant-hier
Rien de plus.
C'est pour moi un regret, je l'avoue.
Mais nous autres
Adeptes de l'art,
A force de concentration,
Créons parfois
De façon fugitive, il est vrai, un plaisir
Qui donne l'impression d'être presque concret.

C'est ainsi qu'avant-hier au bar, l'alcool
Aidant déjà beaucoup dans sa miséricorde,
J'ai passé une demi-heure tout érotique.

Et il me semble que tu l'as compris,
Qu'exprès tu t'es attardé quelque peu.

Or c'était là une chose très nécessaire,
Car avec toute l'imagination possible
Et la magie de l'alcool,
Il fallait encore que je voie tes lèvres,
Il fallait que ton corps soit proche.

1917

mercredi 9 mai 2007

un rêve d'enfance devenu réalité...

je n'y croirai que quand j'y serai...

mardi 8 mai 2007

joni mitchell, pour faire plaisir aux copains

ayant dû changer un des clips du sujet original, je n'ai pas pu résister à l'envie de vous offrir ce magnifique, "coyote" avec le regretté jaco pastorius à la basse... dieux, ce son...

curiosités londoniennes

une pink cadillac dans le west end.








une cabine téléphonique











trafalgar square








un magasin optimiste dans soho

images émouvantes # 10









tout va bien

lundi 7 mai 2007

il reste des combats à mener, celui-là est vital

sondheim jukebox # 4

sweeney todd, la suite, partie 3. 4 & 5.





un peu de paix dans ce monde de brutes...

judee sill, "the kiss"...
elle y a tout de même laissé sa peau... Confused

allez, dansons maintenant...

encore un clip réalisé par john cameron mitchell, "filthy gorgeous" des scissor sisters...


allez, pour nous aussi, c'est le premier jour de notre vie...

bright eyes, "the first day of my life" filmé par john cameron mitchell (shortbus)

billy elliot, the musical

qui sait, pour ma retraite, j'aurai peut être le droit de voir un spectacle similaire sur les années sarko... je me demande juste ce que seront ses malouines à lui...
enjoy...Smile

ps : "electricity" est certainement le meilleur morceau composé par sir elton j. depuis des années !Wink

tango

retour de larmes...

dimanche 6 mai 2007

j'ai honte...

(la france selon sarko)








j'ai pleuré dans le marais... après m'être pris un rateau à la bastille (ça, ça me dérange pas, j'ai l'habitude), j'ai attendu les résultats devant un bar de la rue vieille du temple... je prends quelques photos sans enthousiasme... ça fait des heures que le résultat est connu... 20h00... la tronche de sarko apparait... une femme sort en larmes du bar... de la voir ainsi me prend à la gorge, à côté de moi un jeune mec bcbg se met à applaudir... soudain, ça se serre dans ma gorge... de grosses larmes se mettent à couler sur mes joues... j'enlève mes lunettes pour essuyer mes yeux... des flashs crépitent... quelques curieux me prennent en photo... je fuis... devant l'open, même scènes de liesse sans retenue... "alors les pédés, vous êtes contents", lance un client du bar d'en face... rien... aucune réaction, les vainqueurs sont trop contents d'avoir quelqu'un à mépriser... parce que c'est de ça qu'il s'agit... en 1995, la victoire de chirac était banale, classique, sans conséquence... en 2002, on n'avait pas le choix... là, je me sens insulté... humilié... et franchement, que les pédés du marais se réjouissent de l'élection de sarkozy, ça ne m'évoque que les juifs votant pour hilter en 33... on nous écrase, on nous crache à la gueule et on est content... plus rien n'a de sens... "on ne peut rien dire, c'est la démocratie", lance une jolie black à sa copine... je suis désolé, hitler aussi a été élu démocratiquement... ce n'est pas une raison pour se taire et baisser les bras... "on ne va pas pleurer non plus", dit une nana à son mec dans le métro... je me retourne et la fixe dans les yeux... les miens sont rouges... elle détourne le regard et descend à la station suivante...
je m'attendais à un quelconque mouvement populaire... que dalle... à la bastille, à 19h30, il n'y avait que les cars de crs... après 20h00, le marais était vide... la plupart des magasins étaient fermés... sans doute pour sabrer le champagne... (sauf "les mots à la bouche" avec leur panneau dénonçant une campagne homophobe du ministère de l'intérieur à l'encontre d'un magazine gratuit, "illico", sous prétexte de pornographie et les propositions de ségolène)... franchement, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu honte d'être pédé... et le sentiment de solitude qui m'a submergé m'a assomé... et je n'ai rien à boire...


la boule noire, quelques images...

10 mai 1981

ce soir, j'étais seul... j'étais allé voir "the young one" de luis buñuel à la cinémathèque française de beaubourg... le film s'est achevé vers 19h50... la bpi avait organisé une projection des résultats dans une salle du bas... ma joie a éclaté jusqu'à ce que je me retrouve seul dans les rues... les halles et le sébasto n'étaient qu'une fête invraisemblable à laquelle je n'étais pas convié... j'étais tellement triste de ne pas partager de moment de liesse populaire avec qui que ce soit que je me suis fait insulter par des passants qui pensaient que j'étais triste au cause du résultat... à quoi bon les détromper, ils ne m'auraient sans doute pas invité à leur fête... et il s'est mis à tomber des cordes sur paris... un orage mémorable... le lendemain, ma mère ma dit que toute cette pluie était la colère de dieu... j'ai enfin rigolé de bon coeur... c'est ça pour moi le 10 mai 1981, ma mère se réfugiant dans l'obscurantisme pour éviter d'admettre que la france avait fait un sursaut à gauche... ça, et poniatowsky appelant de ses veux un coup d'état en direct à la télé... d'où ma haine de la droite... je n'ai pas d'ami à droite... et je n'en veux surtout pas ! Mad Evil or Very Mad Mad