samedi 23 février 2013

juke box 2013 # 07



Il sera beaucoup pardonné à Amanda Lear pour ce sublime "Follow me"...

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beautiful people # 04

Franco Fagioli, Salle Gaveau
10 janvier 2013
Flannan Obé, Théâtre de l'Athénée
(Croquefer & L'île de Tulipatan)
11 janvier 2013

Paul Rhys & Susan Lynch, MC93, Bobigny
("The Master and Margarita")
9 février 2013

Enki Bilal, Librairie du Théâtre du Rond Point
14 février 2013

Max-Emanuel Cencic, Théâtre des Champs Elysées
15 février 2013

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juke box 2013 # 06



Brigitte Bardot, "Ne me laisse pas l'aimer".

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dimanche 10 février 2013

Enki Bilal - Les Fantômes du Louvre # 01

Le protéiforme Enki Bilal a investi (jusqu'au 18 mars) la Salle des Sept Cherminées (Aile Sully) du Palais du Louvre. A partir d'une promenade privilégiée dans les salles désertes du Musée, il convoque quelques fantômes et déclinant leur nom et leur histoire... Belle idée rigolote, poétique et néanmoins convaincante, on en arrive même à voir quelques oeuvres archi-connues sous un nouvel angle...

Aloyisias Alevratos

Antonio di Aquila

Enheduana Arwi-A

Arjuna Asegaff

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juke box 2013 # 05



Antonio Zambujo, "Amor de mel, amor de fel"
Un de mes très grands coups de foudre des dernière années, quelque part entre Chet Baker et Caetano Veloso. Il était sur la triste scène de l'Alhambra vendredi. Vivement une salle à la hauteur de son immense talent.

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tentative d'épuisement de l'Apoxyomène de Croatie # 01

Jusqu'au 25 février, le sublime Apoxyomène de Croatie nous observe de ses yeux vides dans la rotonde de Mars (Aile Denon) du Musée du Louvre. Est-ce la nouveauté ? Le fait est que le public est subjugué par l'immense beauté de ce bronze. Un jeune athlète nu se nettoie des onguents qui lui recouvrent le corps. La pose et le geste sont naturels. Un peu comme s'il se lavait de l'eau de l'Adriatique où il a dormi pendant des siècles. Courrez-y !






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dimanche 3 février 2013

il ne faut jamais revenir sur les amours de jeunesse...

Comme tous les parisiens qui se respectent (c'est de l'humour), j'ai réussi à trouver une place (le 27 janvier 2013) pour la fameuse exposition Edward Hopper que tout le monde s'arrache... A tel point qu'en ce moment même, le Grand Palais ouvre ses portes pendant presque 3 jours sans la moindre interruption... Jour et nuit... Mon problème est que je me demande bien pourquoi... J'ai vénéré Hopper pendant des décennies... J'ai même quelque part une photo où je pose devant "Nighthawks" à Chicago en 1987... Emu de me trouver devant une des icônes du 20ème siècle... Depuis, j'ai grandi... J'ai pris des cours d'histoire de l'art qui a fait grandir mon regard... Tant et si bien qu'en 2013, ces quelques toiles exposées dans cette belle rétrospective ne m'ont au mieux inspiré qu'une cruelle déception... au pire, une totale indifférence... Je n'y ai trouvé aucune matière, aucune générosité... Tous ces aplats ont brisé quelque chose en moi... Ces images que je vénérais depuis toujours n'étaient donc rien que ça ? Du coup, c'est une phrase de "Au fil du temps" de Wim Wenders qui m'est revenu en mémoire... "L'Amérique a colonisé notre insconcient". C'est tout à fait ça... Hopper a supplanté une iconographie idéale, réproductible à l'infini, à celle (sans doute trop vulgaire) du cinéma... Grossière erreur... Le cinéma contemporain de Hopper a produit certaines des plus belles images de l'histoire du siècle... avec du grain, de la matière... Evidemment "Nighthawks" produit encore et toujours la même sensation... mais elle est comme figée... comme le résidu d'une campagne publicitaire... Cette "image" a tellement été utilisée, usée, abusée qu'elle en est réduite qu'à être ça : une couverture de livre de poche, un cliché parmi tant d'autres... Pendant ce temps, nous avons vieilli et notre regard a mûri... Nous ne pouvons plus nous confronter à Raphael, Picasso, Cézanne comme à Hopper... D'un côté, il y a une vision, un regard. De l'autre, un simple savoir faire... Pas étonnant que la toute dernière image de l'expo soit celle d'une pièce totalement vide... Elle résume à elle seule toute la carrière du bonhomme...







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