dimanche 26 avril 2009

jukebox 2009 # 22



un des tubes les plus honteux de l'histoire de son compositeur... mais moi, j'adore "les frites à la tomate" de.....................

nino rota !!!

samedi 25 avril 2009

en attendant "abrazos rotos", un pot à l'almodobar ! # 02



la Vargas et sa "Llorona".

en attendant "abrazos rotos", un pot à l'almodobar ! # 01



Joaquin Sabina, "Yo quiero ser una chica Almodovar" (Je veux être une fille Almodovar")

vendredi 24 avril 2009

samedi 18 avril 2009

Marseille

I
Aube à Notre-Dame de la Garde


Le visage lavé par une eau glaciale que portait le vent,
les yeux pleins de larmes,
la poitrine pleine de froid,
je vis naître les îles tremblantes de blancheur,
posées sur une mer grise.

Des caps s'avancèrent au loin
et, au milieu de l'archipel,
derrière une dernière brume transparente;
un voilier à l'ancre se balança dans l'aurore
comme s'il n'y avait jamais eu de nuit.

II
Pinède froide


Espace nu, au nord,
planté de grands pins solitaires
derrière le Château Borély.

Et ces longues années de jeunesse ombrageuse qu'il fallait nourrir de rêves.
Sur la mer proche, mais inaccessible, le soleil ne se levait pas.
Le vent en hiver était rude.

Quelqu'ancienne divinité des bois
survivait, sans doute,
traquée et sans avenir,
dans cette sévérité désolée.

III
Pluie d'été


Il pleut sur Malmousque
sur le Château d'If, sur les îles,
entre les maisons, dans les calanques,
et sur les costumes de bain
qui devaient sécher au balcon
à côté des géraniums.

Il pleut sur Malmousque ;
ça a commencé avant l'aube :
ce crépitement que ne fait le soleil.

Et c'est d'une tristesse assez délicieuse,
avec cette odeur de mer mouillée,
ce qu'on aurait dû faire et qu'on ne fera pas.

Tous projets abolis, dans la pauvre lumière
et la prison de l'eau du ciel,
naît une espèce de liberté intérieure
mollement désirée.

IV
Lassitude de l'été


Ah ! revienne l'automne, et revienne l'hiver,
la mer déserte et grise
avec ses îles nues
et les nuages qui se déplacent
dans un ciel sans éclat.

Louis Brauquier

jukebox 2009 # 20

lundi 13 avril 2009

don't let's ask for the moon... we have the stars...



"Now, voyager" d'Irving Rapper (1942) avec qui vous savez... La quintessence du mélodrame flamboyant. Le film que tout un chacun devrait voir au moins une fois dans sa vie. Le film qui remet tout à sa place, qui permet de relativiser. Inestimable !
Un diamant brut !
Une merveille !

JPL, mon héros # 05



le premier extrait ayant disparu, voici un autre extrait du plus grand film de tous les temps : "la maman et la putain".

autour de mes nuits # 15



(pour mon petit prince, Wim) une curieuse mais très agréable version de la sublime "Bluesette" de Toots Thielemans... ce refrain entêtant et guilleret revient à plusieurs reprises dans le film de Jean-Claude Guiguet, "Faubourg Saint-Martin"... J'aurais eu un peu de cran, j'aurais voulu faire des films dans ce goût là, âpre et d'une précision chirurgicale... Une sorte d'opéra sans chanson sauf une... et là, c'est le drame... Inutile de dire que le cinéma français n'a pas fini de pleurer Guiguet... et quelques autres...

dimanche 12 avril 2009

samedi 11 avril 2009

Le dernier des "édicules Rambuteau"

Boulevard Arago, aux pieds de la sinistre muraille de la prison de la Santé... La toute dernière "tasse" parisienne ! Dire que ces messieurs fréquentaient ces endroits avec assiduité... O tempora, o mores ! Mais bon, il fallait saluer ce dernier monument parisien dont l'édification remonte aux débuts du 19ème siècle.











autour de mes nuits # 14

jukebox 2009 # 18



le concert de jeudi au grand rex fut un très bel instant... à suivre !

un mois en images - mars 2009 # 2
















"jerk" de Gisèle Vienne et Dennis Cooper



Je ne vais pas y par quatre chemins. ce que fait ce jeune homme au doux sourire engageant, Jonathan Capdevielle est monumental ! Déjà le spectacle est impressionnant de simplicité (une chaisse, un sac, un radio-cassette et un mur blanc), d'exigence et de rigueur... Le public est même convié à lire le fanzine rédigé par le personnage principal, David Brooks, puisque celui-ci n'est pas encore prêt à verbaliser ce y figure... Je précise que nous nous trouvons dans l'univers morbide de Dennis Cooper et, donc, en présence d'une histoire de serial killers particulièrement éprouvante...
Bref... Dans un premier temps, Jonathan Capdevielle anime toute une série de marionnettes plus ou moins grotesques avec la précision d'un maître kabuki... Il a d'ailleurs une voix bien précise pour chaque personnage... Quand il se met à rouler une pelle à wayne puis avoir un plan cul avec lui, tout bascule... A ce moment là, on doit se pincer très fort pour se rappeler qu'il n'y a qu'un seul mec sur scène...
Seulement, voilà...
Rien ne va plus chez les serial killers (il s'agit de l'adaptation de l'histoire vraie de Dean Corll et ses deux complices qui ont massacré 27 adolescents dans les années 70) et l'un des deux ados tue le leader...
Deuxième phase de lecture imposée... 5 pages tout de même...
Et là, j'ai dû me tenir à mon siège pour ne pas tomber... J'étais au bord du vertige... Capdevielle DEVIENT sa propre marionnette... La dernière et longue séance de meurtre est jouée par tous les personnages... sans que capdevielle bouge un seul muscle de son visage !!! Il joue intégralement le passage en ventriloquie en changeant toujours de voix à chaque réplique...
Je ne sais pas... C'est peut être tout juste du travail tout simple pour un comédien... N'empêche... l'émotion qu'il a provoquée en moi a été redoutable... D'ordinaire, il me faut une petite demi-heure pour rentrer de la Bastille... Là, mes pieds m'ont mené je ne sais où et j'ai mis plus d'une heure et demie pour arriver sur le quai du métro Arts et Métiers où j'ai titubé comme si j'avais bu...
D'autant qu'en sortant du théâtre, je tombe nez à nez avec un Dennis Cooper hilare... Je n'ai jamais rien osé lire de lui...
Je sais que j'ai spoilé tout le spectacle mais même comme ça, si vous en avez l'opportunité, allez y... (mais sans les enfants, hein, on n'est pas chez Guignol, pas même le Grand)...
Avant tout, c'est un putain de fantastique moment de théâtre ! Le travail de Gisèle Vienne est certainement le plus fort et le plus émouvant geste théâtral auquel j'ai eu la chance d'assister depuis quelques années... "Une belle enfant blonde" fut un choc immense, "Kindertotenlieder" confirma la première impression et là, "Jerk" se situe d'emblée dans mon panthéon personnel des spectacles inoubliables aux côtés des Peter Brook, Patrice Chéreau, Giorgio Strehler ou Ariane Mnouckhine...
et le tout ne dure qu'une petite heure !

un jour au musée # 03











mardi 7 avril 2009

jukebox 2009 # 17



le divin Pepe Marchena, un des cantaores de flamenco les plus décriés et controversés...
son style de chant m'enchante...

dimanche 5 avril 2009

un jour au musée # 02











jukebox 2009 # 16



un petit moment d'éternité...

un mois en images - mars 2009 # 1











jukebox 2009 # 15



non, rien... je n'en dirai pas plus...
mais que l'on soit demoiselle ou vieux briscard, les nuits sont toutes les mêmes... et ça fait mal, l'amour... même s'il est sans issue...