Depuis la disparition des Dossiers de l'Ecran, ce genre de film n'a plus guère de public. De plus, le film est classique dans sa forme et dans son propos. Ce cher Rupert Everett a décidé pour la première fois de passer derrière (et devant) la caméra pour nous faire découvrir les ultimes années d'un des artistes les plus influents des siècles derniers (au même titre que John Coltrane, Samuel Beckett, Billie Holiday, Louis Ferdinand Céline, etc...), Oscar Wilde, qui eut le "bon goût" de venir finir son existence à Paris, au 13 rue des Beaux Arts avant d'être inhumé à Bagneux et dont le cercueil fut transféré au Père Lachaise (avant d'être protégé par une horrible ceinture en verre afin de le protéger des très nombreux hommage de ses admirateurs). Le film est passionnant de bout en bout... pour tout dire, j'ignorais absolument tout de lui de sa période post-carcérale. Le film n'aura certainement aucun succès (comme les 3/4 des films britanniques). Laissez-lui une chance et faites-vous plaisir. (Je précise que je l'ai vu en DVD britannique sans sous-titres français, je vais donc aller le revoir avec gourmandise.)
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