dimanche 24 février 2008

dernières acquisitions # 09





poissons solubles # 18





avant, après # 10

avant


après


Harvey Fierstein, mon héros... mine de rien, son film, "Torch song trilogy" m'a certainement sauvé la vie en 1988... depuis, il n'a pas eu de vraie carrière internationale... n'empêche que je suis toujours de très près ce qu'il fait...

samedi 23 février 2008

interdit aux moins de 18 ans # 05



invraisemblable... jusqu'à ce soir, je n'y croyais pas vraiment... "Naked boys singing" est une comédie musicale, une revue plutôt, qui se donne toujours aujourd'hui à New York... au début, je pensais très naïvement que les chanteurs usaient de tout un tas de stratagèmes pour dissimuler... l'essentiel... que nenni ! dès les premières mesures, la peau est offerte aux regards... le petit miracle de ce petit spectacle est qu'à aucun moment, il n'est vulgaire... drôle, grivois, tout ce que vous voudrez mais jamais racoleur ni putassier... deux trois chansons sont même plutôt réussies...
je me suis évidemment contenté de la captation sur dvd... et tous les chanteurs comédiens sont de vraies bombes !
mais que fait la police ?

au théâtre ce soir # 01



"Catastrophe" de Samuel Beckett avec Harold Pinter, Sir John Gielgud et Rebecca Pidgeon, dans une réalisation de David Mamet.

pépito d'or 2007



césar de la meilleure musique... c'est mieux que rien... il n'en reste pas moins que "Les chansons d'amour" de Christophe Honoré reste pour moi le plus beau film français de l'année dernière, le plus libre, le plus courageux... exactement, la famille ciné dont je me réclame... celle de cette inoubliable nouvelle vague dont la fraîcheur se sent encore aujourd'hui quarante ans plus tard...
bravo !

jeudi 21 février 2008

1 an !



je viens de réaliser que ce foutu blog avait un an !
ça fait du bien de voir que quelque chose de positif a émergé des douze derniers mois...

mardi 19 février 2008

le talent in situ...



un grand esprit à l'oeuvre... Daniel Arasse... sans doute, le plus étonnant historien de l'art français et, qui plus est, un régal de l'écouter...

poissons solubles # 17





lundi 18 février 2008

le premier chef d'oeuvre du siècle !



hallucinant ! halluciné ! un choc d'une rare violence... le film m'a happé dès la première seconde et ne m'a toujours pas lâché... en parler est vain, c'est une expérience inattendue, inespérée.
le manquer en salle serait une erreur, pire, une faute de goût !

dimanche 17 février 2008

pina bausch, slight return...

"The man I love" tel que Pina l'a interprété dans un ancien spectacle.


La séquence d'ouverture de "Hable con ella".


Les sept dernières minutes du "Sacre".

dernières acquisitions # 08

il y a bien d'autres choses mais je n'en trouve pas les images... du genre militant...
bref, oui, j'ai abusé du côté antalgique de la visa...
mais j'en avais grand besoin...







saturday night at sadler's wells...

j'en rêvais depuis des décennies... "Cafe Müller" et "Frühlingsopfer" de Pina Bausch... ce fut d'ailleurs la seule véritable raison de mon périple londonien... en dépit de mes divers problèmes de santé actuels, je suis arrivé tant bien que mal au Saddler's Wells... première grande salle britannique que j'ai eu l'occasion de visiter... une sorte de mélange assez froid de la MC93 et du Théâtre de la Ville... public nombreux et cosmopolite... certains blasés se disent "pinaholics"... d'autres, fiévreux, attendent... inutile de dire que les vertiges qui m'importunent depuis quelques jours n'étaient rien à côté de celui auquel j'allais assister...
"Cafe Müller"... un lieu, des silhouettes aveugles, les yeux clos, y évoluent avec fragilité heurtant ici et là les murs, quelques tables et chaises... dans ce rêve sec et tragique, des corps tentent de se rencontrer sans jamais vraiment y parvenir sans se faire de mal... d'autres personnages interviennent pour protéger et aider ces âmes en perdition... l'un d'entre eux arrache les tables et les chaises du chemin (une chaise finissant dans le public), l'autre tente d'unir le couple incapable de s'unir... une autre encore semble éclairer l'ensemble de sa légèreté... on pourrait parler des heures sur ces courtes 45 minutes étouffantes... en tout cas, le ton est donné... on n'est vraiment pas là pour le plaisir... on est là pour assister à une vision cauchemardesques de nos pires fantômes... des fantômes évoluant sur du Purcell... l'éternelle et inimitable présence de Dominique Mercy donne à cette pièce son aspect irréel et hors du temps... (seul regret, Pina Bausch indisposée n'a pu assurer son rôle et a été remplacée par son assistante...)
[si ça peut vous aider, "Cafe Müller" est ce qui sert d'ouverture au film d'Almodovar, "Hable con ella"...]
entracte...
"Frühlingsopfer", le célébrissime sacre du printemps... ça y est... nous y sommes... la barbarie peut commencer... la trentaine de danseurs s'anime, s'affronte... la cérémonie sacrificielle se met en place... la terre est fraîche et embaume... les corps jubilent... tout ça est cruellement sexuel... la musique de Stravinsky retrouve toute sa jeunesse... il n'y a plus qu'à désigner la vierge que l'on va sacrifier à la terre matricielle... les affrontements sont de plus en plus durs et physiques... les danseurs halètent... ils sont à bout... les robes et les corps sont maculés de terre et de sueur... on atteint peu à peu le stade ultime de la bestialité... la vierge dans sa robe rouge peut enfin se donner la mort... rien que de la musique, des lumières et des corps...
soirée bouleversante... j'avais beau avoir vu des extraits de ces deux extraordinaires ballets, je ne m'attendais pas à ce niveau d'intensité...
je n'ai évidemment pas oublié la formule de Raimund Hoghe qui parle de mettre son corps dans la bataille... nous y étions en plein... se mettre à ce point en danger et par là même menacer le public, c'est peut être ça l'art...
Pina Bausch est tout de même venue saluer... Elle était la seule sur scène à esquisser un sourire...


l'affiche




dernières acquisitions # 07

le stress des derniers jours étant tel, j'ai bien peur d'avoir cédé à la tentation et de m'être laissé emporter par une frénésie toute londonienne... à moins que ce ne soient les médicaments que j'ai abandonnés à cause de leurs effets secondaires franchement désastreux : devoir me tenir aux murs pour marcher tant la tête me tournait n'est pas mon idée d'un week end réussi...
bref... quoi qu'il en soit, j'ai fait le plein et, finalement, j'en suis bien content...