mercredi 28 novembre 2007
mardi 27 novembre 2007
les barbaresques
c'est, d'ordinaire, le genre d'évènement que je fuis comme la peste... imaginez, une soirée de bienfaisance marainnée par Line Renaud et Muriel Robin... pouah ! pourtant, j'ai passé une délicieuse soirée... outre le fait que c'était très hétéro-friendly, on se serait presque cru sur un plateau de Maritie et Gilbert Carpentier mais l'affiche était somme toute exceptionnelle ! rares furent les vrais plantages et la sincérité semblait, une fois n'est pas coutume, être de mise... voici dix petites vignettes de la soirée... il me manque Jean Guidoni, Jeanne Cherhal, Muriel Robin, Line Renaud et quelques autres... mais...
who the fuck is Rebecca ? même moi, je chante mieux qu'elle et elle n'avait pas le droit de massacrer "Nantes" comme elle l'a fait !
et ça m'a permis de me rappeler que j'ai vu deux fois la grande dame en noir sur scène... à la Villette aux côtés de Depardieu pour l'étrange "Lily passion" puis à Mogador...
je sais que je suis de parti pris, mais suivez mon conseil : écoutez Alexandre Tharaud... ce soir, il a fait preuve d'une musicalité inouïe en solo, en duo, en trio ou en simple accompagnateur... son approche de la musique n'est pas sans me rappeler celle de Glenn Gould... il sera à Paris le 20 mars et le 24 mai dans un tout autre répertoire... sur disque ou sur scène, il est stupéfiant !
de haut en bas : Vincent Delerm, parfait dans l'art du décalage ; Judith Magre ; le beau visage d'Alexandre Tharaud ; le rare William Sheller ; Anne Sylvestre ; la pétulante Agnès Jaoui presque parfaite ; Marie-Paule Belle un peu trop dans l'hommage ; la très jolie Natacha Régnier ; Sandrine Kiberlain et, de nouveau, Alexandre Tharaud...
who the fuck is Rebecca ? même moi, je chante mieux qu'elle et elle n'avait pas le droit de massacrer "Nantes" comme elle l'a fait !
et ça m'a permis de me rappeler que j'ai vu deux fois la grande dame en noir sur scène... à la Villette aux côtés de Depardieu pour l'étrange "Lily passion" puis à Mogador...
je sais que je suis de parti pris, mais suivez mon conseil : écoutez Alexandre Tharaud... ce soir, il a fait preuve d'une musicalité inouïe en solo, en duo, en trio ou en simple accompagnateur... son approche de la musique n'est pas sans me rappeler celle de Glenn Gould... il sera à Paris le 20 mars et le 24 mai dans un tout autre répertoire... sur disque ou sur scène, il est stupéfiant !
de haut en bas : Vincent Delerm, parfait dans l'art du décalage ; Judith Magre ; le beau visage d'Alexandre Tharaud ; le rare William Sheller ; Anne Sylvestre ; la pétulante Agnès Jaoui presque parfaite ; Marie-Paule Belle un peu trop dans l'hommage ; la très jolie Natacha Régnier ; Sandrine Kiberlain et, de nouveau, Alexandre Tharaud...
dimanche 25 novembre 2007
pépitoscope : 24 novembre 2007
c'était hier soir ou jamais. j'avais pourtant le choix entre plusieurs finissant cette fin de semaine dont plusieurs que j'ai raté pour cause de grèves. c'est précisément derrière l'épaule d'un passager que j'ai lu l'élogieuse critique parue dans "le monde" il y a quelques jours. je n'ai donc pas hésité et regretté une seule seconde. quelque chose de rare s'est joué sur la scène du théâtre des Abbesses ce soir. un silence d'une intensité inouïe a accueilli les confidences de Vanessa van Durme. L'épopée d'une vie somme toute banale s'est alors dépliée sous nos yeux. Une femme de soixante ans nous reçoit autour de sa table à la bonne franquette, elle est en combinaison comme si elle sortait du lit... et elle nous raconte qu'elle s'est faite doubler à la caisse du supermarché par un couple avec deux charriots pleins et devant l'attitude du mari, elle se demande si elle a bien fait de choisir. Parce que finalement la seule chose d'extraordinaire de sa vie est d'avoir pu choisir d'être une femme. Pendant 95 minutes, elle nous conte avec une émotion non simulée (comme les larmes sur scène et dans la salle) et une pudeur infinie comment un petit garçon né aux forceps déguisé en pirate façon holidays on ice a mué en une femme mariée (pendant 16 ans dont... 15 de trop). à tout moment, le spectacle aurait pu basculer dans le pathétique sauf que justement, toute situation est désamorcée par un humour féroce et dévastateur pourtant le texte est cru et explicite, sans aucune fioriture : la découverte de sa double nature du petit garçon qui joue à la poupée et met le rouge à lèvres de maman et qui veut danser puis devenir acteur, l'opération, l'absence de lubrification naturelle pendant le "dépucelage", la période de prostitution qui avilie, le père qui contre toute attente la reconnait toujours comme son enfant, ce récit est tout simplement hilarant et pourtant, on aurait pu entendre une mouche voler. quand elle demande à dieu s'il a décidé de sa "date de péremption" après avoir pris sa mère dans ses bras pour la dernière fois sous la forme de la poupée, l'émotion est palpable dans la salle. quand les applaudissements jaillissent, c'est sans contrefaçon, sans fard. un lien précieux s'est noué entre l'auteure-actrice et le public parisien qui en a pourtant vu d'autres... en sortant de la salle, j'ai eu droit à un regard d'une tendresse infinie d'une femme de mon âge... pas besoin de mots pour exprimer l'émotion qu'elle a ressenti... nous nous sommes souris... dehors, les couples semblaient redécouvrir des gestes chaleureux... une grande vague de tendresse nous a tous submergés ce soir... j'ai traîné autour du théâtre une vingtaine de minutes dans l'espoir d'embrasser Vanessa mais le froid et mes foutus jambes m'en ont dissuadé...
finalement, il n'y a de plus étrange que le banal et de plus émouvant aussi.
"Regarde maman, je danse" de et avec Vanessa van Durme au théâtre des Abbesses, un des coups de foudre de l'année.
petits gribouillages # 01
samedi 24 novembre 2007
"glitter and...
... be gay", le grand air de "Candide" de Leonard Bernstein dans une réjouissante version de Kristin Chenoweth dans une version "concert"... rien à voir avec la calamiteuse (absolument insupportable !!! à tel point que la Scala renonça à la monter après l'avoir financée...) production que le Châtelet nous imposa il y a peu... ici, tout est pétillant et vivant... magnifique... beaucoup plus légère et cohérente que celle que Lenny enregistra...
allez, rien que pour le plaisir :
pépitoscope : 23 novembre 2007
dommage que le web n'ait conservé, pour le moment, que ces deux images de ce magnifique spectacle... "Boléro variations" de Raimund Hoghe au Centre Pompidou jusqu'à ce soir samedi...
deux heures de lenteur sensuelle autour de la célèbrissime partition de Ravel et du genre de chanson latino-américaine du même nom... dommage parce que la première partie est une merveille de langueur et de tension érotique sans qu'aucun centimètre de peau ne soit dévoilé... la seconde (celle dont les photos sont extraites) avec une "vraie" version du "Boléro" nous entraîne dans une tragédie quasi-christique où le corps difforme du chorégraphe-danseur semble sortir tout droit d'une toile de Bacon...
certains sont facilement troublés/choqués par le travail de Hoghe sur son propre corps... une telle silhouette n'est pas chose commune sur une scène... au lieu de le rejeter, je me dis qu'il relativise mon regard sur la plastique parfaite de Lorenzo De Brabandere ou Emmanuel Eggermont... après tout, leur beauté n'est-elle pas aussi monstrueuse que la bosse de Raimund Hoghe ?
ce spectacle est mon cinquième rendez-vous avec le bonhomme... chaque fois, j'en sors retourné... ce soir, le plaisir s'est doublé par la rencontre fortuite avec deux personnes que j'aime énormément et je vois beaucoup trop peu : Anne-Marie et Yann... au plaisir de vous revoir, les amis !
je suis trop fatigué ce soir après cette pénible semaine pour me laisser aller à improviser quelques lignes de plus sur ce magnifique spectacle... juste un conseil, laissez vous tenter et bercer par le rythme inhabituel... la vie vous en semblera plus belle, forcément...
deux heures de lenteur sensuelle autour de la célèbrissime partition de Ravel et du genre de chanson latino-américaine du même nom... dommage parce que la première partie est une merveille de langueur et de tension érotique sans qu'aucun centimètre de peau ne soit dévoilé... la seconde (celle dont les photos sont extraites) avec une "vraie" version du "Boléro" nous entraîne dans une tragédie quasi-christique où le corps difforme du chorégraphe-danseur semble sortir tout droit d'une toile de Bacon...
certains sont facilement troublés/choqués par le travail de Hoghe sur son propre corps... une telle silhouette n'est pas chose commune sur une scène... au lieu de le rejeter, je me dis qu'il relativise mon regard sur la plastique parfaite de Lorenzo De Brabandere ou Emmanuel Eggermont... après tout, leur beauté n'est-elle pas aussi monstrueuse que la bosse de Raimund Hoghe ?
ce spectacle est mon cinquième rendez-vous avec le bonhomme... chaque fois, j'en sors retourné... ce soir, le plaisir s'est doublé par la rencontre fortuite avec deux personnes que j'aime énormément et je vois beaucoup trop peu : Anne-Marie et Yann... au plaisir de vous revoir, les amis !
je suis trop fatigué ce soir après cette pénible semaine pour me laisser aller à improviser quelques lignes de plus sur ce magnifique spectacle... juste un conseil, laissez vous tenter et bercer par le rythme inhabituel... la vie vous en semblera plus belle, forcément...
vendredi 23 novembre 2007
pépitoscope : 26 novembre 2007
dimanche 18 novembre 2007
autour de mes nuits # 6
Charles Mingus & Eric Dolphy. Rarement la musique a atteint de tels sommets de liberté, d'évidence et de joie. Ces images dont j'ignore absolument tout sont un document inestimable.
portraits d'artistes # 3
samedi 17 novembre 2007
à mourir (de rire)
expliquer pourquoi ce sketch m'a fait pleurer ce soir serait bien compliqué et personne ne comprendrait... je vous propose donc ce chef d'oeuvre absolu de l'histoire du spectacle, de l'entertainment... si ça vous dit quelque chose, c'est normal mais je sais que personne ne l'a jamais vu... alors prenez six bonnes minutes et votre temps et... have fun... ce n'est pas drôle, c'est du pur génie !
LOU: I love baseball. When we get to St. Louis, will you tell me the guys' names on the team
so when I go to see them in that St. Louis ballpark I'll be able to know those fellows?
BUD: All right. But you know, strange as it may seem, they give ball players nowadays
very peculiar names.
LOU: Funny names?
BUD: Nicknames, pet names. Now, on the St. Louis team we have Who's on first,
What's on second, I Don't Know is on third---
LOU: That's what I want to find out; I want you to tell me the names of the fellows
on the St. Louis team.
BUD: I'm telling you: Who's on first, What's on second, I Don't Know is on third.
LOU: You know the fellows' names?
BUD: Yes.
LOU: Well, then, who's playin' first?
BUD: Yes.
LOU: I mean the fellow's name on first base.
BUD: Who.
LOU: The fellow playin' first base for St. Louis.
BUD: Who.
LOU: The guy on first base.
BUD: Who is on first.
LOU: Well what are you askin' me for?
BUD: I'm not asking you---I'm telling you: Who is on first.
LOU: I'm asking you---who's on first?
BUD: That's the man's name!
LOU: That's who's name?
BUD: Yes.
LOU: Well go ahead and tell me.
BUD: Who.
LOU: The guy on first.
BUD: Who.
LOU: The first baseman!
BUD: Who is on first!
LOU: Have you got a first baseman on first?
BUD: Certainly!
LOU: Then who's playing first?
BUD: Absolutely!
LOU: When you pay off the first baseman every month, who gets the money?
BUD: Every dollar of it! And why not, the man's entitled to it.
LOU: Who is?
BUD: Yes.
LOU: So who gets it?
BUD: Why shouldn't he? Sometimes his wife comes down and collects it.
LOU: Who's wife?
BUD: Yes. After all, the man earns it.
LOU: Who does?
BUD: Absolutely.
LOU: All I'm trying to find out is what's the guys name on first base.
BUD: Oh, no, no, What is on second base.
LOU: I'm not asking you who's on second.
BUD: Who's on first.
LOU: That's what I'm trying to find out!
BUD: Well, don't change the players around.
LOU: I'm not changing nobody!
BUD: Now, take it easy.
LOU: What's the guy's name on first base?
BUD: What's the guy's name on second base.
LOU: I'm not askin' ya who's on second.
BUD: Who's on first.
LOU: I don't know.
BUD: He's on third. We're not talking about him.
LOU: How did I get on third base?
BUD: You mentioned his name.
LOU: If I mentioned the third baseman's name, who did I say is playing third?
BUD: No, Who's playing first.
LOU: Stay offa first, will ya?!
BUD: Well, what do you want me to do?
LOU: Now what's the guy's name on third base?
BUD: What's on second.
LOU: I'm not asking ya who's on second.
BUD: Who's on first.
LOU: I don't know.
BUD: He's on third.
LOU: There I go, back on third again.
BUD: Well, I can't change their names.
LOU: Will you please stay on third base?
BUD: Please. Now what is it you want to know?
LOU: What is the fellow's name on third base.
BUD: What is the fellow's name on second base.
LOU: I'm not askin' ya who's on second!
BUD: Who's on first.
LOU: I don't know.
BUD & LOU: Third base!
LOU: You got an outfield?
BUD: Oh, sure.
LOU: St. Louis has got a good outfield?
BUD: Oh, absolutely.
LOU: The left fielder's name?
BUD: Why.
LOU: I don't know, I just thought I'd ask you.
BUD: Well, I just thought I'd tell you.
LOU: Then tell me who's playing left field?
BUD: Who's playing first!
LOU: Stay out of the infield!
BUD: Don't mention any names out here!
LOU: I want to know what's the fellow's name in left field?
BUD: What is on second.
LOU: I'm not askin' ya who's on second!
BUD: Who is on first.
LOU: I don't know!
BUD & LOU: Third base!
BUD: Now take it easy, take it easy, man.
LOU: And the left fielder's name?
BUD: Why.
LOU: Because!
BUD: Oh, he's center field.
LOU: Wait a minute. You got a pitcher on the team?
BUD: Wouldn't this be a fine team without a pitcher.
LOU: I dunno. Tell me the pitcher's name.
BUD: Tomorrow.
LOU: You don't want to tell me today?
BUD: I'm tell you, man.
LOU: Then go ahead.
BUD: Tomorrow.
LOU: What time?
BUD: What time what?
LOU: What time tomorrow are you gonna tell me who's pitching?!
BUD: Now listen, Who is not pitching. Who is on---
LOU: I'll break your arm if you say who's on first!
BUD: Then why come up here and ask?
LOU: I want to know what's the pitcher's name?
BUD: What's on second.
LOU: I don't know.
BUD & LOU: Third base!!
LOU: You gotta catcher?
BUD: Yes.
LOU: The catcher's name?
BUD: Today.
LOU: Today. And Tomorrow's pitching.
BUD: Now you've got it.
LOU: That's all. St. Louis has a couple of days on their team, that's all.
BUD: Well, I can't help that. All right. What do you want me to do?
LOU: Gotta catcher?
BUD: Yes.
LOU: I'm a good catcher too you know.
BUD: I know that.
LOU: I would like to play for the St. Louis team.
BUD: Well I might arrange that.
LOU: I would like to catch. Now I'm being a good catcher, Tomorrow's pitching on the
team, and I'm catching.
BUD: Yes.
LOU: Tomorrow throws the ball and the guy up bunts the ball---
BUD: Yes.
LOU: Now when he bunts the ball---me being a good catcher---I want to throw the guy
out at first base, so I pick up the ball and throw it to who?
BUD: Now that's the first thing you've said right.
LOU: I DON'T EVEN KNOW WHAT I'M TALKING ABOUT!
BUD: Well, that's all you have to do.
LOU: Is to throw it to first base?
BUD: Yes.
LOU: Now who's got it?
BUD: Naturally.
LOU: Who has it?
BUD: Naturally.
LOU: Naturally.
BUD: Naturally.
LOU: O.K.
BUD: Now you've got it.
LOU: I pick up the ball and I throw it to Naturally.
BUD: No you don't, you throw the ball to first base.
LOU: Then who gets it?
BUD: Naturally!
LOU: O.K.
BUD: All right.
LOU: I throw the ball to Naturally.
BUD: You don't! You throw it to Who!
LOU: Naturally!
BUD: Well, that's it. Say it that way.
LOU: That's what I said!
BUD: You did not.
LOU: I said I'd throw the ball to Naturally.
BUD: You don't. You throw it to Who.
LOU: Naturally.
BUD: Yes!
LOU: So I throw the ball to first base and Naturally gets it.
BUD: No! You throw the ball to first base---
LOU: Then who gets it?!
BUD: Naturally!
LOU: That's what I'm saying!
BUD: You're not saying that.
LOU: I throw the ball to Naturally!
BUD: You throw it to Who!
LOU: Naturally!
BUD: Naturally. Well, say it that way.
LOU: THAT'S WHAT I'M SAYING!
BUD: Now don't get excited. Now don't get excited.
LOU: I throw the ball to first base---
BUD: Then Who gets it!
LOU: HE BETTER GET IT!
BUD: All right, now don't get excited. Take it easy.
LOU: Hrmmph.
BUD: Hrmmph.
LOU: Now I throw the ball to first base, whoever it is drops the ball, so the guy runs to second.
Who picks up the ball and throws it to What. What throws it to I Don't Know.
I Don't Know throws it back to Tomorrow---a triple play.
BUD: Yeah. It could be.
LOU: Another guy gets up and it's a long fly ball to Because. Why? I don't know.
He's on third, and I don't care!
BUD: What was that?
LOU: I said, I DON'T CARE!
BUD: Oh, that's our shortstop!
vendredi 16 novembre 2007
la séquence du spectateur (petite cinémathèque idéale # 14)
"Les statues meurent aussi" d'Alain Resnais et Chris Marker.
Toute une conception du cinéma en gestation, la nouvelle vague n'est plus bien loin.
直美 河瀬
これ何回みても泣けてきて鼻水もんです 。
感動です 。
感覚を指示してください。美しい表現。
stf : un clip signé par une artiste essentielle d'aujourd'hui : Naomi Kawase.
jeudi 15 novembre 2007
pépitoscope : 19 novembre 2007 [petite annonce]
le beau Rufus est de retour à Paris. voici donc le deuxième extrait de "Release the stars"... en attendant la parution d'ici quelques semaines de son album/dvd de son somptueux show "Judy Garland" enregistré au London Palladium... (heureusement, ce n'était pas à l'Olympia... )
en revanche, un ami m'a confié ses deux places à revendre pour causes de vacances. Elles sont à 60 €, très bien placées à l'orchestre et... à mes côtés... donc, si celà intéresse quelqu'un, faites moi signe.
מזל טוב!
en gros, ça dit "bla bla bla... mon fils est homo, et alors ?"
mais pourquoi parle-t-il de Chirac au milieu du clip ?
mercredi 14 novembre 2007
waiting for thibault...
avec ou, plutôt, sans Thilbaut (canular ou pas ? mystère, mystère...), ce fut le concert de l'année... aucun doute là dessus... putain de claque... Vic Chesnutt & the Silver Mount Zion Orchestra + Tra-la-la band...
je connaissais très mal le gars Vic... le peu que j'en avais entendu ne m'avait pas du tout accroché l'oreille... la curiosité et ce qu'en avait dit Marianne et surtout mon beau Nico il y a quelques temps (du moins du SMZ) m'ont fait pousser les portes de la Cigale... j'appréhendais un peu (et pour cause) l'aspect physique... une fois le malaise devant ce corps dévasté passé, putain de bordel de dieu... sans doute le plus beau concert depuis les McGarrigle sisters à la maroquinerie il y a de ça des années... je n'achète pourtant jamais les cd en sortant d'un concert... là, j'ai vidé mes poches et ai presque supplié la violoniste pour qu'elle me tende l'album... c'était magnifique... des envolées lyriques de la bande à Gy!be (cette constellation de musiciens est tout de même exemplaire aujourd'hui... je me souviens du fameux concert à l'Olympic de Nantes comme d'un moment d'une rare intensité... et pourtant j'étais vraiment malade et me sentais terriblement oppressé) à la sublime reprise de Nina Simone voix+violon... j'en ai été bouleversé... à un moment, j'ai croisé les bras tant l'émotion mei me submergeait et j'ai réalisé que je tremblais de partout... j'ai frôlé l'orgasme d'un demi-micron...
le plus drôle tout de même est que je n'ai absolument pas vécu le concert de la même façon que certains qui étaient visiblement en transe et secouaient leur tête d'avant en arrière frénétiquement... on aurait dit une secte... il est vrai que le jeu du batteur était assez stupéfiant... visiblement sans grand effort, il parvenait à un son d'une ampleur inouïe...
ps : et je ne vous raconte même pas la reprise hallucinée de "Ruby tuesday" !!! j'en ai eu les larmes aux yeux... (je ne pleure qu'au théâtre...)
je vous ai trouvé un extrait d'assez bonne qualité d'un concert de la semaine dernière :
et pour ceux qui ne connaissent pas les Silver Mount Zion, je ne peux résister à leur montrer ce très beau clip :
pps : je ne connaissais pas les Okkervil River qui ont assuré la première partie mais ils sont parvenus à me réveiller... je dormais presque debout en arrivant à la Cigale... encore une fois, le bénéfice de mes dernières vacances aura fait long feu... mais bon, le groupe était jeune, bien sapé, énergique... un sens de la mélodie assez efficace... un peu ennuyeux sur une heure mais ça va... par contre, mon voisin était au bord de l'extase... une sorte de sosie de Popeck battant une sorte de mesure totalement surréaliste... à ce niveau là, ce n'est même plus du contretemps, ce n'est plus rien... mais il le faisait en prenant son élan et me tapait sur l'épaule à chaque mouvement... c'est beau l'enthousiasme... j'espère juste que ce n'était pas Thibault...
je connaissais très mal le gars Vic... le peu que j'en avais entendu ne m'avait pas du tout accroché l'oreille... la curiosité et ce qu'en avait dit Marianne et surtout mon beau Nico il y a quelques temps (du moins du SMZ) m'ont fait pousser les portes de la Cigale... j'appréhendais un peu (et pour cause) l'aspect physique... une fois le malaise devant ce corps dévasté passé, putain de bordel de dieu... sans doute le plus beau concert depuis les McGarrigle sisters à la maroquinerie il y a de ça des années... je n'achète pourtant jamais les cd en sortant d'un concert... là, j'ai vidé mes poches et ai presque supplié la violoniste pour qu'elle me tende l'album... c'était magnifique... des envolées lyriques de la bande à Gy!be (cette constellation de musiciens est tout de même exemplaire aujourd'hui... je me souviens du fameux concert à l'Olympic de Nantes comme d'un moment d'une rare intensité... et pourtant j'étais vraiment malade et me sentais terriblement oppressé) à la sublime reprise de Nina Simone voix+violon... j'en ai été bouleversé... à un moment, j'ai croisé les bras tant l'émotion mei me submergeait et j'ai réalisé que je tremblais de partout... j'ai frôlé l'orgasme d'un demi-micron...
le plus drôle tout de même est que je n'ai absolument pas vécu le concert de la même façon que certains qui étaient visiblement en transe et secouaient leur tête d'avant en arrière frénétiquement... on aurait dit une secte... il est vrai que le jeu du batteur était assez stupéfiant... visiblement sans grand effort, il parvenait à un son d'une ampleur inouïe...
ps : et je ne vous raconte même pas la reprise hallucinée de "Ruby tuesday" !!! j'en ai eu les larmes aux yeux... (je ne pleure qu'au théâtre...)
je vous ai trouvé un extrait d'assez bonne qualité d'un concert de la semaine dernière :
et pour ceux qui ne connaissent pas les Silver Mount Zion, je ne peux résister à leur montrer ce très beau clip :
pps : je ne connaissais pas les Okkervil River qui ont assuré la première partie mais ils sont parvenus à me réveiller... je dormais presque debout en arrivant à la Cigale... encore une fois, le bénéfice de mes dernières vacances aura fait long feu... mais bon, le groupe était jeune, bien sapé, énergique... un sens de la mélodie assez efficace... un peu ennuyeux sur une heure mais ça va... par contre, mon voisin était au bord de l'extase... une sorte de sosie de Popeck battant une sorte de mesure totalement surréaliste... à ce niveau là, ce n'est même plus du contretemps, ce n'est plus rien... mais il le faisait en prenant son élan et me tapait sur l'épaule à chaque mouvement... c'est beau l'enthousiasme... j'espère juste que ce n'était pas Thibault...
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