dimanche 24 juin 2007

babs, j-2

sa toute première émission de télé... 1961, elle devait à peine avoir dix-neuf ans...
si ça, c'est pas du vintage...




La diva a donné le coup d'envoi de sa tournée européenne à Zurich. Elle donnera un concert exceptionnel mardi 26 juin sur la scène de Paris-Bercy. De notre envoyée spéciale à Zurich
HALLENSTADION, à Zurich, lundi 18 juin. Portiques détecteurs de métaux, caméras, sacs à main fouillés deux fois : pour son premier concert en Europe, Barbra Streisand s'est inspirée de la sécurité des compagnies aériennes américaines. Heureusement pour la diva, ses fans oublient vite leurs quarante-cinq minutes de queue. À 20 h 30, lorsqu'elle apparaît sur l'immense scène noyée sous une lumière or et violette et sobrement décorée de quatre bouquets de roses parme, une ovation monte de la foule. L'orchestre de 58 musiciens lance les premières notes de Funny Girl et Barbra Streisand s'avance telle qu'on imagine une diva : cheveux blonds lissés, ongles longs, silhouette longiligne en robe noire ample au décolleté plongeant mis en valeur par une époustouflante rivière de diamants.
Reprise d'un concert taillé pour l'Amérique
« Danke, gute Abend, bonsoir (en français), in other words hello ! », lance-t-elle très énergique. La prochaine fois, je viendrais à Zurich uniquement pour le chocolat. Hier soir, avec mon chien Samantha, j'ai voulu voir vos jardins, mais à la place, je me suis arrêtée pour dîner. J'ai avalé une fondue, des rösti, des Bradwursts et un Apfelkuchen », plaisante-t-elle, l'oeil rivé sur ses dix prompteurs. Elle fait glousser les Zurichois et Barbra en profite pour se lancer : «The Way we Were », « Evergreen », « My Man », « People »... à 64 ans, sa voix est toujours aussi puissante et limpide. Mais ceux qui attendent « I'm a Woman in Love » et autres tubes comme « Memory » seront déçus. Assise sur une chaise haute pivotante ou accoudée à côté de ses roses, une tasse noire à la main, Barbra Streisand reprend à deux exceptions près, un concert fait pour ses fans américains qui n'ont pourtant pas les mêmes références que les Européens. Qui de surcroît la voient pour la première fois. Constitué de classiques de Broadway et de chansons de films comme « Papa Can you Hear me » (Yentl) et « Somewhere » (West Side Story), le tempo est un peu lent. Elle ne danse pas, mais sa seule présence suffit à enflammer le public. Attrapant ses lunettes, « la preuve que je suis une senior » (hurlements de protestion des fans), elle se met au piano pour jouer « Ma première chanson » (en français). Ses doigts s'emmêlent. Elle reprend en riant : « Ce sera le seul instant de spontanéité dans ce show très professionnel. »
Contrairement à Liza Minnelli qui finit ses concerts en sueur et en arrachant ses faux cils, Barbra Streisand reste impeccable tout du long. Le temps de changer trois fois de robe, de bijoux et « d'avaler un dernier petit éclair zurichois », elle laisse plusieurs fois la place à l'excellent orchestre ainsi qu'à un quatuor déniché à Broadway. Sa tournée, qui compte dix dates, s'achèvera mi-juillet à Londres. C'est la plus chère du Vieux Continent. Mais effrayés par le prix du show (5 millions de dollars), plusieurs producteurs européens ont refusé de l'acheter. Rome et Nice ont été annulés. À Zurich, des draps noirs couvraient les places à côté de la scène et les derniers rangs en hauteur. Déçu d'avoir vendu 6 000 de ses 15 000 places, le producteur local s'est plaint dans la presse suisse, dès mardi matin. Avec des tickets entre 112 et 582 euros dont certains déjà soldés sur Internet, Barbra Streisand chantera-t-elle devant un Bercy à moitié plein ? Réponse, mardi 26 à 20 heures.

(c) le monde



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors, Bercy était plein ou pas ???

JP