une version âpre, rugueuse et joyeuse à la fois... totalement et follement british... dans un décor apocalyptique (proche de ce qu'a pu produire Anselm Kiefer), Fiona Shaw entre dans la peau de winnie avec une grâce sans égale... elle qui fut un Richard II bouleversant, une Médée inoubliable ou, entre autres divines apparitions, la diseuse du "Waste land", réussit le miracle de tout faire oublier pour nous offrir une interprétation lumineuse de vie et d'énergie... après madeleine renaud, natasha parry, giulia lazzarini, elle devient donc pour moi la quatrième incarnation de ce rôle tellement marquant et pas des moindres...
derrière moi, pendant l'entracte, tandis que loulou et dadal allaient se taper la cloche, un gang de grand-mères sous exta se plaignaient du fait que cette pièce n'avait aucune mise en scène... je n'avais qu'une envie, les assommer avec leurs déambulateurs ! je me souviendrai toujours de mes (trop brefs) cours de théâtre... mon prof m'ouvrit les yeux... la mise en scène est partout... dans la scénographie, dans la direction d'acteur, dans le rythme... "partout" m'avait-il dit...
et dire que la france a gagné... et meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde... merci, Sarko...
derrière moi, pendant l'entracte, tandis que loulou et dadal allaient se taper la cloche, un gang de grand-mères sous exta se plaignaient du fait que cette pièce n'avait aucune mise en scène... je n'avais qu'une envie, les assommer avec leurs déambulateurs ! je me souviendrai toujours de mes (trop brefs) cours de théâtre... mon prof m'ouvrit les yeux... la mise en scène est partout... dans la scénographie, dans la direction d'acteur, dans le rythme... "partout" m'avait-il dit...
et dire que la france a gagné... et meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde... merci, Sarko...
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